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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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1975 Journey
1976 Look Into The Future
1977 Next
1978 Infinity
1979 Evolution
1980 Departure
1981 Escape
1983 Frontiers
2022 Freedom
 

1975 Journey
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1977 Next
1978 Infinity
1979 Evolution
1980 Departure
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1981 Live 1981 Escape Tour (d...
  Escape
1983 Frontiers
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2005 Generations
2008 Revelation
2011 Eclipse
2022 Freedom
 

- Style : The Magnificent, Dead Air Radio, Styx, H.e.a.t., At The Movies
- Membre : Soul Sirkus, Malice, Neal Schon, The Dead Daisies, Bad English, Cacophony
- Style + Membre : Gioeli - Castronovo, Revolution Saints

JOURNEY - Journey (1975)
Par DARK BEAGLE le 6 Juin 2017          Consultée 3037 fois

Quand on évoque JOURNEY, on pense tout de suite à "Don’t Stop Believin’", l’ouverture géniale de l’album "Escape" en 1981, ce qui ne nous rajeunit pas. Du Hard FM racé et soigné, qui allait connaître un succès monumental aux USA et un peu moindre en Europe. Le chant de Steve Perry contribuait à faire de cette chanson et de cet album des pépites du genre. De toute manière, si vous aimez l’AOR et le Hard FM, ce disque, vous devez le posséder, ou au moins l’avoir écouté. Aussi, quand on remonte plus loin dans la carrière du groupe et que l’on retourne à l’époque du premier opus, il y a de quoi être surpris ; JOURNEY jouait une musique très différente, avec un autre chanteur. Bienvenue dans la quatrième dimension.

D’ailleurs, quand j’ai annoncé à l’équipe de NIME que j’allais me pencher sur le cas JOURNEY, les réactions ont plutôt été bonnes ; un groupe important, délaissé depuis trop longtemps, allait voir sa discographie décryptée, racontée et ça, c’est bien. Puis j’ai dit que j’allais commencer par les débuts du groupe, pour avoir une progression logique en pouvant mettre en avant l’évolution musicale et là, les réactions ont été un brin plus mitigées. Je vous laisse juge :

Jeff Kanji : Euh, tu es sûr Beagle ?
Moi : Oui.
Volthord : Si c’est du Pagan, n’oublie pas que j’ai un droit de cuissage dessus !
Jeff Kanji : Euh… Mais c’est un peu chiant quand même, non ?
Chapouk : T’as raison ! Le Rock Prog, c’est la vie !
Mefisto : Quelqu’un a dit à Beagle que le dernier fan de ce disque est mort quand JOURNEY a changé de style ?
T-Ray : Rhôô l’autre. Si Beagle veut commencer par le premier album, c’est qu’il a une raison, non ?
Moi : Ben oui, la chronologie et tout ça…
Positron : Passéiste, ça, traiter une disco de façon chronologique !
Jeff Kanji : Ah ! Tu vois ? Tu ne veux pas commencer par "Infinity", hein ? Tu peux toujours terminer par les trois premiers si ça te chante.
Mefisto : Ou t’en passer.
Chapouk : Viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiive le Proooooooooooooooooooooooooog ! Enfin, c’est vrai que c’est pas terrible…

Bref. Ce premier album de JOURNEY ne déchaîne pas franchement les passions. Il n’est pas mauvais pour autant, il est juste différent de la plupart de ses petits frères. Nous sommes en 1975 et le Rock Progressif est définitivement une spécialité Européenne. Certes, KANSAS s’avançait avec beaucoup de réussite dans le genre, même si on sent l’inspiration du Vieux Continent. JOURNEY, lui, tirait certaines de ses influences dans le domaine du Jazz et cela s’entend à travers plusieurs parties instrumentales.
Pour autant, cet opus éponyme n’est pas non plus trop complexe. Les musiciens développent déjà un sens certain de la mélodie et la technique ne doit pas prendre le dessus sur elle (ce qui est un tort assez fréquent des combos modernes). Le groupe laisse parler diverses influences, s’accorde sur plusieurs envies. "Of A Lifetime", le titre d’ouverture, est assez représentatif de ce que propose JOURNEY à ses débuts, avec Gregg Rolie au chant. Ce dernier se débrouille pas si mal que ça au final, même s’il est un brin gentillet, à l’image de la musique finalement, qui se tient bien, façon collégien timide, même si les guitaristes savent balancer des riffs plus énervés.

Très court, le disque propose sept morceaux pour environ 37 minutes de musique et parmi ces sept titres se trouvent deux instrumentaux qui, malgré certaines qualités, font un petit peu bouche-trou. C’est assez frustrant parce qu’ils apportent de jolies couleurs Hard Rock à l’ensemble, les guitares de Neal Schon et de Georg Tickner (qui ne fera pas de vieux os au sein de la formation) se font tranchantes et agressives. Mais il faut convenir que le tout, pas inintéressant, reste quand même bien timide.

JOURNEY manque donc de mordant. Ainsi que d’une personnalité plus affirmée. Il n’est donc pas passionnant de bout en bout, mais l’oreille se laisse volontiers accrochée de-ci, de-là. Mais de là à crier au génie, il y a un pas, un pas que je ne franchirai pas. Il ne se dégage pas de ce disque une aura particulière, il ne donne pas envie d’y revenir forcément. Il n’y a pas ce goût de reviens-y que dégagent "Evolution", "Escape" ou encore "Frontiers" qui peuvent eux se targuer d’être des classiques pour le groupe. Grosso modo, n’importe quel fan de JOURNEY peut se passer des trois premiers albums. Mais revenir aux origines du groupe a toutefois quelque chose d’étrangement rafraîchissant, une aventure à tenter.

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   DARK BEAGLE

 
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- Gregg Rolie (chant, claviers)
- Neal Schon (guitare)
- George Tickner (guitare)
- Ross Valory (basse)
- Aynsley Dunbar (batterie)


1. Of A Lifetime
2. In The Morning Day
3. Kohoutek
4. To Play Some Music
5. Topaz
6. In My Lonely Feeling/conversations
7. Mystery Mountain



             



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