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METAL PROG/MATHCORE  |  STUDIO

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BETWEEN THE BURIED AND ME - Coma Ecliptic (2015)
Par MEFISTO le 15 Juillet 2015          Consultée 4471 fois

Hourra ! C'est un grand jour ! Un des meneurs de la scène métallique est de retour avec son septième album, trois ans après "The Parallax II", autre réussite de Mathcore/Prog, qui tirait de plus en plus vers le Prog. Les Américains appellent ça du Metal Alternatif Progressif, alors allez savoir, Alternatif étant aussi flou qu'Avant-Garde ou Adulte contemporain (vous avez ça, en France ?). On s'en fout.

Ces dompteurs de lions reviennent en force avec un disque concept, évidemment. Cette fois, on suit le coma d'un homme, qui a le choix entre vaincre ses démons et aspirer à une vie meilleure, ou sombrer dans la démence. Intéressante idée qui, si elle vous paraît abstraite, est savamment expliquée en images dans le plus récent clip de la formation. Je parle ici de la superbe "Coma Machine", qui lance les hostilités avec panache et mélodicité à fleur de peau après une intro bien sentie.

Le concept ouvre bien sûr les vannes à la créativité sans bornes du quintette, qui n'a de cesse d'impressionner, surtout depuis son chef-d'œuvre "The Great Misdirect". Le dilemme que le personnage vit est clairement illustré, autant au niveau des ambiances que du mélange d'émotions pour lequel on ne pouvait espérer meilleur chanteur que Tommy Rogers, claviériste doté d'une des plus jolies et polyvalentes voix. Je préfère ses murmures ou envolées clairs, car le côté progressif du groupe est davantage creusé, comme sur la poignante finale de "Option Oblivion". Mais la bête en lui est aussi essentielle, car elle permet au Core de BTBAM de littéralement péter les fusibles sans avertissement.

Ainsi navigue-t-on sur "Coma Ecliptic" pendant plus d'une heure ; on avance tranquillement, bercé par les notes magnifiques au synthé et aux riffs et mélodies de Paul et Dustie. On redoute le prochain diable qui sortira de sa boîte, gracieuseté de Tommy, vaillamment épaulé par Blake Richardson, batteur hyper doué qui ne perd pas son temps à jouer pour BTBAM. Les neurones tiraillés du comateux carburent aux flashbacks et les flammèches fusent de partout ! Et attendez-vous aussi à des refrains musclés tels que celui de "King Redeem - Queen Serene", ou plus doucereux comme "Turn On The Darkness", bien que cette facette ne soit pas une des cartes de visite du groupe. C'est un brin réconfortant de voir que les Américains peuvent sombrer dans la structure classique de temps en temps, car Mathcore ou Progressif, BTBAM possède le don d'emmêler nos fils. De nous fasciner serait le terme le plus juste, de nous subjuguer, encore mieux.

Car franchement, il faut sacrément avoir le bec fin pour ne pas plonger sous cette mer houleuse aux apparences trompeuses. Les pistes se complètent à merveille et forment un bloc éclatant de mille feux (surtout avec les six titres du milieu qui recèlent de trouvailles d'une dangereuse beauté) qui ne souffre d'aucune faiblesse apparente. Ça hurle, ça agresse et ça réconcilie de suite, de sorte qu'on ne sait jamais sur quel pied moshpiter. Autant la tracklist est convenablement balancée en débutant et en se terminant intensément, autant les atmosphères sont accrocheuses et variées pour attirer le néophyte comme le très initié. Ces caractéristiques sont propres à tout album appelé à devenir légendaire et si "Coma Ecliptic" ne le devient pas, eh bien ce ne sera pas faute d'avoir essayé.

Note : 4,5/5. À un cheveu de la perfection. Et pourquoi pas de Sélection ? Parce que je ne suis vachement pas surpris !

Podium : (or) "The Coma Machine", (argent) le duo final "Option Oblivion –
Life In Velvet ", (bronze) "Famine Wolf".

* Les plus observateurs d'entre vous remarqueront sûrement la ressemblance entre la pochette et celle d'un certain album de MUSE. Je trouve d'ailleurs que les deux groupes se ressemblent dans l'esthétique et la production. Sauf que si je devais choisir entre les deux, c'est BTBAM qui s'éclaterait dans des stades !

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- Dan Briggs (basse)
- Blake Richardson (batterie)
- Tommy Giles Rogers (chant, synthé)
- Paul Waggoner (guitare)
- Dustie Waring (guitare)


1. Node
2. The Coma Machine
3. Dim Ignition
4. Famine Wolf
5. King Redeem - Queen Serene
6. Turn On The Darkness
7. The Ectopic Stroll
8. Rapid Calm
9. Memory Palace
10. Option Oblivion
11. Life In Velvet



             



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