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"The Great Mass" est un album difficilement attaquable...
Dès la première écoute, la férocité des titres, l'aspect sombre et glauque sont médusants. C'est indéniable.
"The Vampire From Nazareth" est un modèle du genre et résume parfaitement cet aspect de l'album.

Mais je vais toutefois devoir modérer cette ardeur : les trop nombreuses orchestrations (plus présentes que jamais) ont tendance à quelque peu dénaturer la puissance des morceaux ("Mad Architect"). On en vient trop souvent - et c'est un comble - à en demander davantage notamment côté riffs de guitare et puissance de frappe comme vitesse d’exécution à la batterie.

En outre, la voix claire de Sotiris ne tient pas la comparaison avec les growls de Spiros : je suis parfaitement conscient que la mise en parallèle est totalement incohérente mais le côté nasillard/canard est insupportable sur le long terme. "Therianthropy" en paie le plus lourd tribut tout autant que "Rising", morceau qui ressemble presque à une erreur de casting (avec notamment ce riff très ZELDAien dans l'esprit).

Parfaitement conscient que "The Great Mass" est l'une des réussites de cette année 2011, il n'en demeure pas moins que le talent du groupe à pondre des opus "aux p'tits oignons" me laisse sur ma faim, avec un douloureux goût d'inachevé.
Ce combo en a tellement sous le pied qu'on doit trop lui en demander...

Note réelle : 3,5/5, je sais je suis un gros con qui sacque...