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HEAVY/DOOM ÉPIQUE  |  STUDIO

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WHILE HEAVEN WEPT - Fear Of Infinity (2011)
Par DARK BEAGLE le 24 Avril 2024          Consultée 619 fois

Je ne saurai dire avec exactitude quel fut l’album charnière dans la carrière de WHILE HEAVEN WEPT. "Of Empires Forlorn" avait marqué les esprits, "Vast Oceans Lachrymose" s’extrayait du Doom pour naviguer dans des eaux plus Heavy Epique et rencontrait un succès majeur avec l’incontournable "The Furthest Shore" et ce "Fear Of Infinity" à la pochette spatiale qui marquait l’arrivée du combo chez Nuclear Blast allait également signifier la chute de la formation. Je choisirai donc celui-ci.

Bien que la montée en puissance du groupe aura déjà été contrariée sur "Vast Oceans Lachrymose", la faute à une pièce majeure qui éclipse un peu trop facilement le reste, "Fear Of Infinity" peine à s’imposer pleinement. Avec ses 37 petites minutes pour 7 titres, il devrait pourtant passer comme une lettre à la Poste, mais il souffre de petites longueurs qui finissent par le rendre un brin ennuyeux. Il n’y a pas de quoi fouetter un chat, mais passé les premiers morceaux, le groupe semble s’enliser dans une espèce de routine qui ne lui sied guère.

La pochette est déjà une source de désarroi. Elle n’est pas moche, mais elle est clairement estampillée Nuclear Blast aussi bien dans le style que dans les finitions et tranche avec l’iconographie développée par le groupe jusque là. Ensuite, ceux qui espéraient que WHILE HEAVEN WEPT renoue avec le style des débuts en seront pour leurs frais. De Doom, il n’en est plus vraiment question ici, même s’il y a une certaine langueur qui se dégage de l’ensemble. Il s’agit plutôt d’un Heavy Metal assez lent qui se drape d’atours épiques et d’une densité rythmique qui n’est pas anodine.

Aussi, les morceaux les plus longs ne sont pas forcément les plus passionnants. Le line-up s’est encore (!) étoffé, ils sont désormais 7 à se partager la scène et finalement, cela n’a pas un véritable impact sur la musique, pas de façon positif en tout cas. Le chant de Rain Irving est joli, mais peut-être un peu trop lisse, trop maniéré, mais il ne donne pas l’impression d’apporter réellement quelque chose en plus à l’édifice. Après quelques écoutes, il apparait évident que la formation est sur une face descendante.

Tant que les titres sont courts, WHILE HEAVEN WEPT fait illusion sans problème. "Destroyer Of Solace" tire même son épingle du jeu malgré moins de trois minutes au compteur, mais le temps a été parfaitement géré, avec une montée en puissance terrible, quasi Maidenienne, avant de revenir sur un riffing plus lourd et plus lent, mais toujours avec cette rythmique puissante, qui apporte un dynamisme presque incongru à l’ensemble.

Cependant, un morceau comme "Finality" ne tient pas toutes ses promesses tant le groupe semble se perdre dans les méandres de mélodies qui paraissent coller les unes aux autres sans grand effort quant aux enchaînements et transitions. De fait, la pièce de résistance s’avère bien bancale et va vite s’avérer assez ennuyante surtout qu’elle dure près d’un tiers du disque. Bref, nous sommes loin de la verve et de l’émotion dégagée par "The Furthest Shore", qui reste un morceau d’anthologie.

L’accent semble clairement avoir été mis sur une efficacité pas toujours atteinte en privilégiant des titres courts (la première moitié de l’album), ce qui se confirmera sur l’opus suivant, le très décevant "Suspended At Aphelion", qui verra le groupe exploser en plein vol. Ici, WHILE HEAVEN WEPT s’en tire avec une mention passable, loin de ses résultats habituels, la baisse de régime étant bien en marche. Un beau gâchis vu le potentiel montré jusque là.

Note réelle : 2,5/5.

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   (2 chroniques)



- Tom Phillips (guitare, synthé, chant)
- Jim Hunter (basse)
- Trevor Schrotz (batterie)
- Scott Loose (guitare)
- Rain Irving (chant)
- Michelle Schrotz (synthé, chœurs)
- Jason Lingle (synthé, chœurs)


1. Hour Of Reprisal
2. Destroyer Of Solace
3. Obsessions Now Effigies
4. Unplenitude
5. To Grieve Forever
6. Saturn And Sacrifice
7. Finality



             



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