Les Texans méritent leur place haut la main au panthéon du métal, ayant révolutionné le thrash en compagnie de Megadeth et Sepultura, mais à leur propre façon. L'irrévérence, les jurons, les cris de mort de Phil Anselmo, le martèlement infernal de Vinnie Paul, les riffs déments du défunt et assassiné Dimebag Darrell... tout y était.

"VDP", c'est l'éveil d'une conscience collective envers cette autorité pervertie jusqu'aux os, c'est le début (ou la continuation) d'une révolte silencieuse et sarcastique envers nos dirigeants, c'est un album universel qui a marqué une génération de métalleux, celle des 25-35.

"VDP" inclus les tubes "Walk", "Fucking Hostile", "This Love", "Hollow" et "Rise", des merveilles du genre qui ne vieillissent que peu. Il est certain que des albums comme "The Great Southern Trendkill" et "Far Beyond Driven" (à la rigueur le moyen "Comboys From Hell") ont droit à une mention, mais ils n'égalent pas VDP, qui, même s'il ne renferme pas la meilleure atmosphère ("TGST" le bat dans ce domaine), aligne trop de succès pour être détrôné. Hommage à la violence gentille.