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HEAVY METAL  |  STUDIO

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CIRITH UNGOL - Paradise Lost (1991)
Par DARK BEAGLE le 25 Janvier 2019          Consultée 1299 fois

Pendant longtemps, "Paradise Lost" aura été le chant du cygne de CIRITH UNGOL, la formation ayant splitté en 1992, déçue par le peu d’attention que lui prêtait son nouveau label, Restless Records. En plus, le groupe revenait de loin, puisque deux membres présents depuis le premier opus étaient partis, ne laissant que le batteur Robert Garven et le terrible chanteur qu’est Tim Baker. Forcément, la musique va bouger, elle va évoluer, pour le meilleur et pour le p… Non, pas le pire, disons simplement le nettement moins bon.

Parce que "Paradise Lost", malgré une pochette magnifique, toujours signée Michael Whelan, mettant encore une fois en scène le personnage d’Elric de Melniboné, est un disque inégal. Il y a des morceaux qui sont vraiment excellents, tandis que d’autres se veulent assez anecdotiques, voire incompréhensibles. Un peu comme "100 MPH" sur "One Foot In Hell", mais sans arriver à de telles extrémités. Quoique...

Pourtant, l’entame est loin d’être désagréable. "Join The Legion" a tout de l’hymne Heavy Metal par excellence. Mais ce qui surprend directement l’oreille, c’est l’usage de mélodies mieux définies chez CIRITH UNGOL, déjà à travers un riff qui ne se contente pas d’être efficace, mais également via Tim Baker qui fait de gros efforts pour rendre son chant moins agressif, moins abrasif également. Les deux nouveaux, Jim Barraza (guitare) et Vernon Green (basse) assurent bien à leurs postes respectifs et apportent un sang neuf qui permet à la formation d’aller de l’avant.

Mais cela va quelque peu se gâter par la suite, avec des morceaux un peu trop quelconques ("The Troll", "Before The Lash") au milieu de titres de meilleure facture comme la très bonne cover du "Fire" de Arthur BROWN, parfaitement assimilée et se fondant parfaitement dans le Heavy épique de nos Américains. Puis surtout, il y a l’incompréhension que provoque "Go It Alone", un titre qui n’a tout simplement pas sa place sur un disque de CIRITH UNGOL ! Imaginez Tim Baker chantant sur de l’AOR et cela vous donnera une assez bonne idée de ce qu’est cette chanson. Pour le coup, c’est du hors-sujet et pire ! Ce morceau intervient à une époque où ce genre de Hard Rock un peu facile périclitait...

Jusqu’à présent, ce "Paradise Lost" bat le chaud et le froid et semble bien moyen par rapport au reste de la courte discographie de CIRITH UNGOL. Mais il y a la fin de cet album, trois morceaux épiques à souhait, à commencer par l’énorme "Chaos Rising", qui file le frisson. Il s’agit peut-être bien là du meilleur titre enregistré par le groupe, d’une intensité rare. Tim Baker en impose énormément et quand il aborde le refrain, celui-ci tombe, tonne littéralement, sentencieux et terrible. "Fallen Idols" est plus classique, tandis que le title-track se rapproche de "Chaos Rising", en moins définitif toutefois.

Au final, on tient là un bon petit disque. Mais pas un grand disque. CIRITH UNGOL a perdu un peu de sa superbe et marque logiquement le pas. Ajoutez à cela un label qui ne faisait pas son boulot, qui n’aidait en rien l’organisation d’une tournée et qui ne distribuait le disque qu’au compte-goutte et vous comprendrez que les musiciens ont tout simplement préféré jeter l’éponge après toutes ces années de galère. Mais son héritage est là, bien présent. Reniés à l’époque, les albums de CIRITH UNGOL sont aujourd’hui, à l’instar de la formation, complètement cultes pour les amateurs de Heavy Metal épique. Et depuis, le groupe est revenu sur le devant de la scène en proposant un single après vingt six ans de silence.

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   (2 chroniques)



- Tim Baker (chant)
- Jim Barraza (guitare)
- Vernon Green (basse)
- Robert Garven - (batterie)


1. Join The Legion
2. The Troll
3. Fire
4. Heaven Help Us
5. Before The Lash
6. Go It Alone
7. Chaos Rising
8. Fallen Idols
9. Paradise Lost



             



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