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MANOWAR - Into Glory Ride (1983)
Par CANARD WC le 16 Novembre 2007          Consultée 2652 fois

Tout ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort. Le ridicule encore plus.

« MANOWAR, c’est les mecs ils posent en slip en cuir avec des peaux de bêtes sur le dos et c’est la classe quand même. Tout le monde a l’air con en moule-burnes en sky, bah pas eux. Puis après quand ils commencent à jouer, c’est céleste mon pote. Y a tellement de fraîcheur et de naïveté que t’as un truc tout bizarre dans la gorge qui se noue. Tu fais écouter ce groupe à 100 personnes, t’as 99 qui rigolent et une qui a la larme à l’œil. Moi je sais dans quel camp je suis.... Et toi ? ».

Into Glory Ride (IGR) est de cette race d’album dit de transition. Les traits artistiques du groupe sont posés dans les grandes lignes, mais le résultat reste encore grossier. Evidemment cette esquisse colle avec une certaine réalité, mais comme tout ce qui est intrinsèquement « adolescent » les maladresses et imperfections coupables sont visibles comme l’acné au milieu du visage.
On peut bien entendu être touché par sa fraîcheur maladroite ou préférer se tourner vers les albums plus aboutis du groupe. Davantage une question de sensibilité que de goût.

Pourtant MANOWAR a voulu éviter d’afficher aussi fortement son évolution. IGR débute donc avec un « Warlords » dans la continuité du précédent (et son coté « Rock ») : une intro énergique, pas prise de tête et rudimentaire. L’intro du titre donne le ton (« She’s only sixteen ») : on aimerait tous être un peu comme les mecs de MANOWAR. Virils et préhistoriques. La pochette de l’album (qui portera plus préjudice au groupe qu’autre chose) envoie deux messages ambivalents :

- MANOWAR fait dans le Heavy néandertalien basique, primaire, aux frontières du grotesque. Option « épées en carton » et regards menaçants.
- Par delà le ridicule inhérent, il y a cette force – cette fierté – de se présenter « authentiquement ». Cette volonté (avec le peu de second degré qui va avec) porte les prémices de la TRUE attitude, qui deviendra un véritable fonds de commerce pour le groupe.

Si le message du groupe est assez clair, sa musique reste quant à elle « adolescente ». Ce qui rend sans doute IGR moins convaincant.
Les morceaux sont longs – trop longs – et dangereusement répétitifs. MANOWAR s’étale dans la durée avec une certaine complaisance. On fait durer son riff et le refrain comme pour vouloir « figer le temps ». Et même si ADAMS interprète intensément son répertoire, chaque titre est sur la corde raide et peut de ce fait basculer à tout moment, de « plutôt réussi » (SOS, Revelation, March for Revenge) à « plutôt ennuyeux » (Gates of Vahala, Hatred). Reste bien évidemment des compos magiques – un peu secrètes – qui demandent une certaine persévérance pour être « percées ». Un des charmes de l'album.
Bien évidemment, ce n’est pas la force de la conviction qui manque, mais bel et bien cette dilution du talent qui donne par instant l’impression que MANOWAR doute en pleine recherche de son identité. Ils en ont même oublié de nous coller une instrumentale.

IGR est donc un album bourré de défauts. Le fait que MANOWAR ait voulu se placer dans la continuité des paroles de « Battle Hymns » n’est pas anodin. Le fait que MANOWAR ait repris quasi à l’identique la structure de « Batlle Hymns » (le morceau hein) sur « March for Revenge » n’est pas anodin non plus.
Le groupe a voulu s’envoler définitivement vers un nouveau genre de Heavy. Si le résultat est mitigé, IGR véhicule une part importante de l’identité du groupe. L’ignorer nuit considérablement à la compréhension du groupe.

Note : 3/5 (en tirant sur les draps)

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   (4 chroniques)



- Joey Demaio (basse)
- Eric Adams (chant)
- Ross The Boss (guitare, claviers)
- Scott Colombus (batterie)


1. Warlord
2. Secret Of Steel
3. Gloves Of Metal
4. Gates Of Valhalla
5. Hatred
6. Revelation (death's Angel)
7. March For Revenge (by The Soldiers Of Death)



             



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