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WASP - The Neon God Part 1: The Rise (2004)
Par DARK BEAGLE le 24 Mars 2021          Consultée 705 fois

Deux ans après un "Dying For The World" qui dévoilait un Blackie Lawless défait après les attentats du 11 septembre, il revient avec un nouveau concept album très ambitieux, puisqu’il est découpé en deux parties qui doivent paraître la même année. Nous suivons cette fois-ci un orphelin ayant connu des abus, Jesse, qui se rend compte qu’il peut lire les pensées des gens et encore mieux, les manipuler. De quoi devenir un nouveau Dieu. Une histoire moins poignante que celle de Jonathan sur "The Crimson Idol", mais cet espèce de Shining à l’envers peut s’avérer prometteur.

Cependant, pour le coup, les écoutes peuvent se succéder, il ne ressort pas grand-chose de ce premier volet. Lawless fait machine arrière, encore une fois et se base sur les opus de 1992 et 1995 pour élaborer ce disque. Nous sommes face à des morceaux souvent assez longs, précédés de temps en temps par des interludes, mais il manque un truc pour rendre l’album pleinement passionnant. Alors certes, j’en conviens, la comparaison avec "The Crimson Idol" est inévitable et n’aide en rien "The Neon God". Alors on va essayer d’occulter ce disque.

"The Neon God" a quelques fulgurances. "Sister Sadie", par exemple, avec une texture quasi Progressive, qui essaye de mettre l’album sur de bons rails, mais en réalité ça va être un coup d’épée dans l’eau parce que l’ensemble peine à décoller. Il y a une certaine fougue derrière tout ça, des marqueurs qui font qu’il s’agit bel et bien d’une œuvre de WASP, sans pour autant le talent qui va généralement avec. Heureusement, il reste la voix de Blackie pour faire illusion, mais est-ce véritablement suffisant ?

La réponse est clairement non. Par rapport au concept, une histoire qui pourrait être bien menée mais qui n’a pas l’écrin qu’elle mérite, ce "Neon God Part I" manque cruellement de jus et de profondeur. Victime d’un passé dans lequel Lawless avait déjà tout dit dans le domaine, l’ambition est ici trop forte, quasiment démesurée et c’est comme si Lawless ne parvient pas à assumer son statut et qu’il n’ose pas aller au bout des choses. Un comble pour un mec qui, par le passé, a pratiquement tout osé. WASP est dans le dur.

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   (3 chroniques)



- Blackie Lawless (guitare, chant)
- Darrell Roberts (guitare)
- Mike Duda (basse)
- Frankie Banali (batterie)


1. Overture
2. Why Am I Here
3. Wishing Well
4. Sister Sadie (and The Black Habits)
5. The Rise
6. Why Am I Nothing
7. Asylum #9
8. The Red Room Of The Rising Sun
9. What I'll Never Find
10. Someone To Love Me
11. X.t.c. Riders
12. Me & The Devil
13. The Running Man
14. Raging Storm



             



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