Roy Thomas Baker pour produire le deuxième opus de The DARKNESS, voilà qui ne risquait pas d'éliminer les comparaisons dont le groupe fait l'objet depuis son premier album paru deux ans plus tôt.

Et entre le traitement sonore, le chant toujours plus théâtral de Justin Hawkins et la volonté de dépasser les limites du premier opus en ne se refusant aucune fantaisie (les excellents chiffres de vente du premier album a donné les coudées franches aux natifs du Suffolk), tout est réuni pour que "One Ticket To Hell… And Back" soit différent de son prédécesseur et encore plus barré.

C'est clairement le cas ! le titre d'ouverture est monstrueusement accrocheur, et "One Ticket To Hell… And Back" affiche une plus grande richesse musicale que son prédécesseur. La qualité sonore et l'intelligence des arrangements en font sans doute l'un des opus les mieux produits de son millésime, mais en revanche, une partie de l'énergie déferlante du premier album s'en est allée.

Ainsi, si l'album n'accuse aucun réel faux-pas, il n'y a pas de tube à se mettre dans les cages à miel à l'exception de la pièce-titre. Pour autant il ne fera jamais tâche dans la discographie des Anglais et quand lui reviendra des envies d'émancipation (avec "Last Of Our Kind"), The DARKNESS saura mieux optimiser pour nous montrer toutes ses qualités sur des mélodies catchy à souhait.