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KATAKLYSM - Serenity In Fire (2004)
Par SIRFRANGILL le 12 Février 2019          Consultée 1568 fois

Si KATAKLYSM c'est du vent, alors c'est celui du boulet. Tiré depuis le vaisseau du capitaine Dagenais qui plus que jamais a envie d'en découdre. Il avait essayé par le passé des tactiques neuves destinées à faire sombrer le bateau ennemi, et si elle avaient donné des résultats concluants, il faut bien avouer que c'est souvent la méthode la plus primaire, la plus directe, qui porte le plus rapidement ses fruits. Ainsi, et plus que jamais, l'équipage québécois va désormais droit au but. À tel point que sa musique en vient à s'écarter largement du Death Metal classique pour flirter, voir même embrasser le Groove Metal. Il faut avouer qu'à part "Blood On The Swans" et peut être "The Ambassador Of Pain" (et encore) qui nous sortent quelques trémolos et blasts, le reste est avant tout là pour enjailler l'auditeur de la plus simple manière qui soit, à coup de refrains, de riffs qui poutrent en palm mute, bénéficiant de la lourdeur du si standard, et de morceaux courts. C'est probablement pour cela que cet album n'est pas toujours apprécié, KATAKLYSM, ce groupe ambitieux et pas forcément accessible s'étant mué en compositeur de musique populaire. Je dois avouer qu'il s'agit là d'une nouvelle qui a bien du mal à m'accabler lorsque je pose mon oreille sur cette galette car bordel, qu'est-ce que c'est efficace !

Ça l'est même comme jamais ça ne l'a été, à tel point qu'on ne peut s'empêcher de péter des câbles sans arrêt tellement ça bouge, le break de "For All Our Sins", celui de "The Ambassador Of Pain", "Serenity In Fire" (le morceau-titre) dans son ensemble qui ne cesse jamais de riffer, qui fait mieux dans le genre ? Sans parler de "As I Slither" qui avec son riff en trois notes ne peut être honnêtement considéré comme du Death, mais quelle importance quand on se trouve en face d'un tel tube, au refrain accrocheur en diable ? On retrouve une telle volonté de groover que parfois, on a même l'impression que Dagenais n'a même pas réussi à se contrôler sur ce point, en témoigne "Under The Bleeding Sun" qui se voulait probablement plus solennel avec son intro mélodique mais qui finit malgré tout en mosh part, quelle manière plus à propos pour terminer un tel album ?

L'autre héros de l'aventure c'est certainement l’intérimaire Martin Maurais, suppléant à Max Duhamel victime de problèmes chroniques au genou. On serait tenté de penser que le groupe y a gagné au change, en effet, en particulier avec ses gravity blasts, le remplaçant se montre bien plus puissant que le batteur officiel. Mais m'est avis que ce progrès doit avant tout être porté au crédit de la production mastoc de Dagenais, parfaitement adaptée au propos et plaçant la batterie en avant. Ce qui différencie peut être les deux percussionnistes, c'est la soif encore plus insatiable de Maurais pour ces passages gravity-blastés. Ils prennent ici une telle place qu'ils ont poussé certains à qualifier cet album de Brutal Death, or il n'en est rien, l'album est en réalité fort accessible, "For All Our Sins" est même un véritable morceau de Death Mélodique. Mais il est assez amusant de constater que les mélodies sont en recul depuis "Shadow & Dust", "Serenity In Fire" marque donc un coup d'arrêt dans la mélodicisation progressive du groupe.

En somme, oubliez PANTERA, HATEBREED et autre FEAR FACTORY, ils ont tous trouvé leur maître. Ok bon je tords le bâton dans l'autre sens mais s'il faut ça pour faire oublier à quelques uns les critiques négatives qu'ils ont pu voir au sujet de cet album, ça ne me fait pas peur. Et si en plus ça les aura poussés à découvrir ce paradis du riff, alors mon existence n'aura pas été vaine.

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- Maurizio Iacono (voix)
- Jean-françois Dagenais (guitare)
- Stephane Barbe (basse)
- Martin Maurais (batterie)


1. The Ambassador Of Pain
2. The Resurrected
3. As I Slither
4. For All Our Sins
5. The Night They Returned
6. Serenity In Fire
7. Blood On The Swans
8. 10 Seconds From The End
9. The Tragedy I Preach
10. Under The Bleeding Sun



             



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