Yeahhhh !! Youpi youpi ! HAMMERFALL est back. Après avoir cherché on ne sait trop quoi on ne sait trop où, voila que la formation suédoise prend l’heureuse initiative d’arrêter ses conneries. Et de puiser l’inspiration à la source originelle. Je ne suis pas contre l’évolution, évidemment (je n’en sais rien à vrai dire, mais ça rassure de le penser). Mais HAMMERFALL qui tente de s’éloigner de son speed guerrier, ça ne colle pas. Pas avec la dégaine d’Oskar Dronjak, pas avec les grimaces en live de Magnus Rosen, pas avec ces mélodies tracées à la pointe de l’épée.

Bref, ce chapitre cinq constitue à mes yeux la seconde meilleure inspiration d’HAMMERFALL, juste derrière la révolution « Glory To The Brave ». L’album démarre tellement bien, il faut dire. « Secrets » et « Blood Bound » montrent un HAMMERFALL en pleine inspiration, totalement décomplexé et en phase avec lui-même. Et la pression ne retombera pas.
Pour la première fois depuis « Glory To The Brave », HAMMERFALL parvient à proposer une qualité égale sur l’ensemble d’un album. Même « Never, Ever » séduit honorablement. Une bonne chose quand on sait qu'après avoir excellé dans l’exercice de la ballade grâce à « Glory To The Brave » puis « The Fallen One », les suédois semblaient avoir perdu la formule magique. Ils ne l’ont pas totalement reconstituée, mais on s’en approche.
Pour finir, observer HAMMERFALL se décider enfin à terminer un album par une longue fresque épique fait plaisir. On ne lui connaissait pas ce visage et les capacités démontrées sont manifestes. Vraiment, « Knights Of The 21st Century » est un titre fort, sans faille.

Voila, c’était inespéré, HAMMERFALL est de retour.
Qu’il continue à produire des albums moyens ou tout juste corrects n’aurait pas bouleversé mon existence. Mais qu’il se remette à proposer des compos dignes d’une formation à laquelle on attribue la paternité du revival true metal de la fin des années 90 fait quand même bien chaud au cœur.
Excellent cinquième album.