J'ai déjà entendu des premiers albums pas mal moins inspirés que ça ! Oh que oui, FREEDOM CALL peut brouiller le jugement avec "Stairway To Fairyland" ; si on ne connaît pas la discographie du groupe, ces dix titres peuvent passer pour un album assez inspiré pour figurer dans un milieu de disco. Avec bien sûr le côté bon enfant, innocent, des débuts.

FREEDOM CALL a toujours été un groupe rose bonbon, qu'on a envie de crucifier à l'autel de la non virilité pour sa féminité apparente, ses claviers archi niais, la voix de ballerine de Chris Bay et cette cavalcade fun de Dan Zimmerman. Sauf que... Quand tous les membres d'un groupe suivent le même canevas et ont le même leitmotiv (divertir et vouer un véritable culte au monde fantastique de Disney - si peu !), ça passe mieux. Sur "Stairway", c'est encore plus vrai.

Des morceaux faciles d'accès, entraînants, ouvrant la porte sur un monde imaginaire et délectable, des mélodies plaisantes et des refrains imparables et fédérateurs, on ne s'ennuie pas souvent durant ces 54 minutes. Le Speed sucré à son meilleur pouvait déjà compter sur un digne représentant afin de poursuivre ce que les matadors du genre avaient débuté.

Comme la plupart des albums des Allemands, "Stairway" est un album assez homogène qui s'écoute d'un bout à l'autre de l'arc-en-ciel. Un des groupes qui va chercher le plus facilement le gosse en vous, qui le garde pas trop loin, pour les jours plus sombres où le doute s'installe et vous force à tout foutre par terre.