Recherche avancée       Liste groupes



      
METAL PROG  |  STUDIO

Commentaires (14)
Questions / Réponses (1 / 1)
Metalhit
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

2004 A Night To Remember (dvd...
 

- Style : Vanden Plas, Waverly Lies North, Borealis, Vanishing Point, Pagan's Mind, Angel Dust, Synthphonia Suprema, Disconnected
- Membre : Soilwork, Soen, Avatarium, Nightrage, The Ring , Royal Hunt, Mind's Eye, Hubi Meisel, Evil Masquerade, Demonoid, Therion, Symfonia
- Style + Membre : Redemption
 

 Site Officiel (1072)
 Myspace (860)
 Chaîne Youtube (1224)

EVERGREY - The Inner Circle (2004)
Par JEFF KANJI le 8 Mars 2021          Consultée 956 fois

On n'arrête plus EVERGREY ! Lui qui se fait enfin connaître en Europe auprès d'un plus large public grâce à une première partie sur la tournée de THERION cherche alors à tout prix à enfoncer le clou, bien encouragé par une confiance totale acquise grâce à trois albums très bien reçus par la critique. Cela dit certaines voix se sont élevées, en particulier du côté des fans progueux pour dénoncer une tendance à la simplification du propos chez les Suédois. Je trouve au contraire qu'ils y ont gagné sans abandonner leur goût pour l'aventure musicale. Bref, ne trouvant pas de tournée suffisamment prestigieuse pour gravir encore quelques échelons, EVERGREY se retrouve en studio bien plus vite que prévu.

Et oui, car "The Inner Circle", même s'il verra le groupe passer cinq mois homériques en studio, et Jonas Ekdahl passer du poste de technicien pour Patrick Carlsson à batteur attitré, va succéder de fait très rapidement, dès 2004, à "Recreation Day". L'arrivée de Jonas Ekdahl fait ainsi de Tom Englund le dernier membre originel d'EVERGREY, mais parachève également le line-up classique du groupe, et malgré quelques remous, c'est toujours le quartette Englund-Ekdahl-Danhage-Zander qui tient la baraque sur le récent "Escape Of The Phoenix".

Les albums à thème semblant lui réussir, EVERGREY investigue cette fois-ci du côté de la foi, des religions, des doctrines et des conséquences désastreuses qu'elles peuvent avoir sur l'être humain. À cet égard, l'insertion de passages parlés a une grande influence dans la portée cathartique de certains morceaux, notamment la conclusion "When The Walls Go Down". J'ai beaucoup entendu ce titre vanté (pas pour rien), et si sa composition n'est pas fondamentalement exceptionnelle (mais bénéficie du bagage classique de Jonas Ekdahl qui orchestre et arrange ici toutes les parties pour quatuor à cordes, du haut de ses vingt ans), l'apport des cordes, cette mélodie lancinante, elle est transcendée par les paroles de cet homme (plutôt intelligible d'ailleurs y compris pour ceux qui ont des difficultés à comprendre l'anglais en musique comme moi).

Mais il paraîtrait incongru de parler de ce chef d'œuvre, qui alterne avec maestria les moments forts, les plus calmes, les bien riffus et les plus atmosphériques (le tout combiné sur ce climax qu'est "The Essence Of Conviction"), de l'agressif "Ambassador", au calme olympien de "Waking Up Blind" en passant par l'enchaînement de riffs démonte-nuque de "More Than Ever", sans évoquer son titre d'ouverture, sans aucun doute le plus grand classique d'EVERGREY : "A Touch Of Blessing".

Ce riff en son clair qui arrive du néant dans les enceintes, Tom Englund qui y pose sa voix à fleur de peau, ce synthé basse de Rikard Zander qui vient sourdre et appesantir l'ambiance, puis cette explosion rythmique sous-accordée, EVERGREY adoptant désormais durablement le Drop C (même si l'album regorge encore d'accordages différents, forçant le groupe à trimballer six grattes par concert), ce thème de guitare à l'unisson qui s'harmonise subtilement, une caractéristique du son EVERGREY maîtrisée depuis "Solitude Within", ce refrain hyper puissant, porté par un Tom Englund déchaîné et des chœurs splendides, et ce solo de guitare de Tom Englund absolument prodigieux. S'il ne devait en rester qu'un, ce serait "A Touch Of Blessing", le titre parfait pour définir ce qu'est EVERGREY, et si "King Of Errors" l'a depuis supplanté comme final des concerts, le groupe ne l'oublie jamais, pour le plus grand bonheur des fans.

2004 est une année faste pour EVERGREY qui connaît une sorte d'apogée dans sa carrière, une popularité grandissante, qui sera parachevée par le tournage de l'indispensable Live "A Night To Remember" (pour une fois qu'un Live mérite un titre aussi vendeur). Tout lui réussit, et tout le monde s'attend alors à le voir confirmer avec son successeur… Ce sera un peu plus compliqué que ça.

A lire aussi en METAL PROG par JEFF KANJI :


VANDEN PLAS
The God Thing (1997)
De l’art d’entrer au panthéon par la grande porte




TRIOSPHERE
Onwards (2006)
Le trio venu du froid


Marquez et partagez





Par RENAUD STRATO




 
   FREDOUILLE

 
   JEFF KANJI
   POULPI

 
   (3 chroniques)



- Tom S. Englund (chant, guitare)
- Henrik Danhage (guitare, chœurs)
- Michael Håkansson (basse)
- Rikard Zander (claviers, chœurs)
- Jonas Ekdahl (batterie)
- -
- Carina Englund (chant)
- Gothenburg Symphonic Orchestra (quatuor à cordes)


1. A Touch Of Blessing
2. Ambassador
3. In The Wake Of The Weary
4. Harmless Wishes
5. Waking Up Blind
6. More Than Ever
7. The Essence Of Conviction
8. Where All Good Sleep
9. Faith Restored
10. When The Walls Go Down
- Bonus Live In France
11. I'm Sorry [dilba Cover]
12. Recreation Day
13. Madness Caught Another Victim



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod