Vince Neil est de retour au bercail, pour de mauvaises raisons (échec retentissant de sa carrière solo, bide de la tournée de MC avec Corabi, promoteurs et gros sous inside...). Lee et lui n'ont pas enterré la hache de guerre mais bon, quand il faut se remettre en selle, on baisse son froc, on ravale son orgueil et on se remet au travail.

"Generation Swine" possède une surprenante réputation toujours aussi peu justifiée. Il regorge de titres variés, énergiques et entraînants : le title track vraiment péchu, un "Fluch" efficace (mélodie qui fonctionne),
Certes "Afraid" est un peu simpliste, "Glitter" me gonfle à la longue et pourquoi diable avoir voulu toucher au monument "Shout At The Devil" (??? quelle mouche les a piqués ??) mais je ne me lasse pas d'un "Rat Like Me" immédiat et entêtant dès la première écoute par exemple.

Si l'ensemble est certes teinté d'influences indus, c'est surtout les relents punk qui m'ont le plus marqué ("Anybody Out There" est terriblement bandante, putain quelle énergie !). "Let Us Pray" donne carrément dans le PANTERA !

Il est toutefois à noter deux morceaux avec chacun un autre chanteur : "Rocketship" pour Nikki (quelconque), et "Brandon" pour Tommy (en hommage à la future naissance de son fils avec P. Anderson).

"Generation Swine" est une sorte de melting pot d'influences agencées bizarrement par un groupe trop soucieux de redevenir aussi bancable que crédible.
Maladroit mais pas mauvais, il respire la curiosité et une certaine forme de fraîcheur pour un combo le cul entre deux chaises. Blason à redorer donc mais surtout une galette à ne pas négliger dans l'histoire du groupe...