Voilà, terminé, liquidé, IN FLAMES n'a plus aucun intérêt. Remarquez, ça faisait déjà un ou deux albums qu'on commençait à sentir que leur formule certes hyper efficace arrivait en bout de course. Une formule trop linéaire pour une durée de vie limitée. Et là c'est bon, le carburant est épuisé. A force d'entendre toujours la même chose, il serait temps de se sauver non ? Personne n'a l'impression de perdre son temps ?

Il faut croire que non car "Clayman" jouit du même statut que ses prédécesseurs. Evidemment, il y a tous ceux qui découvrent IN FLAMES avec cet album. Impossible de les blâmer de leur amour pour ce disque. Mais quand on suit le combo depuis ses tout débuts, toujours le même bruit, toujours la même odeur, ça commence à fatiguer les oreilles et les narines.

En plus de l'érosion naturelle du temps qui passe, il y a cet effet tubes nettement moins percutant que sur "Colony" (qui avait su nous foutre une claque rien qu'avec son seul titre d'ouverture imparable).

Voilà pourquoi "Clayman" se tape la pire des notes, un carton rouge basé sur mon humeur belliqueuse du soir, sur mon goût pour la provocation et qui sanctionne ce degré zéro de l'évolution associé à un début de décadence patent dans l'écriture et à l'impression d'avoir fait le tour du disque en 5 minutes (embêtant quand il en dure 40).