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Tobias Sammet's AVANTASIA - The Mystery Of Time (2013)
Par GEGERS le 31 Mars 2013          Consultée 8846 fois

Les gonzes de chez Nuclear Blast sont tout de même une belle bande d'incompétents. Ils annoncent en grandes pompes la sortie prochaine d'un nouveau chef d'oeuvre de la part de Tobias Sammet, d'un album qui va redéfinir les codes du Metal Opera, puis ils envoient à la presse le mauvais album. Une erreur de pressage qui, semble-t-il n'a pas affecté l'ensemble des destinataires. Outre-Rhin, Rock Hard parle d'une nouvelle oeuvre maîtresse dans le cosmos AVANTASIA, Legacy souligne les immenses qualités de compositeur d'un Tobias SAMMET au sommet de son art, et Medicine Metal se pâme à l'écoute de ce qu'il considère être un album fantastique, à la fois épique, mélodique et intemporel.

Côté NIME, impossible de mettre la main sur cette version exceptionnelle du nouvel opus d'AVANTASIA. Pas faute pourtant de ne pas chercher le génie dans cette nouvelle livraison studio du side-project « bombastic » de Tobias SAMMET. Les effets d'annonce, puis le dévoilement de la splendide pochette (signée Rodney Matthews, connu notamment pour ses illustrations de la majeure partie des albums de MAGNUM), ont fini par susciter une attente particulièrement importante pour ce sixième volet du projet AVANTASIA. Après le premier diptyque indispensable et le triptyque bien moins convaincant paru entre 2008 et 2010, l'artiste germanique à cette fois-ci décidé de proposer un album-simple. 10 titres, un heure de musique. Il ne faut pourtant pas y voir une baisse des ambitions du bonhomme, qui semble s'être démené pour sortir de sa routine et proposer de nombreuses nouveautés : outre l'enregistrement en compagnie d'un véritable orchestre, en l'occurrence le Babelsberg Film Orchestra (avec lequel EDGUY avait déjà collaboré pour l'EP "King Of Fools" en 2004, Tobias s'est entouré d'une nouvelle équipe de musiciens et vocalistes établis et renommés, autour desquels gravitent les collaborateurs habituels du projet. L'indéboulonnable Michael Kiske est ainsi toujours de la partie, tout comme Bob Catley qui fait preuve, à chaque fois, d'une grande classe malgré une participation de plus en plus réduite. Cloudy Yang, Sascha Paeth et Oliver Hartmann viennent compléter le noyau dur du projet, qui voit le batteur Russell Gilbrook (URIAH HEEP) ainsi que les guitaristes Bruce Kulick et Arjen Lucassen venir faire une pige. Coté distribution des rôles, Tobias Sammet parvient à se faire rencontrer Joe Lynn Turner, Biff Byford, Ronnie Atkins et Eric Martin, pour constituer au final un line-up très hétéroclite qui constitue sans doute la force majeure de cet album.

Reste que "The Mystery of Time" n'est qu'une suite de déconvenues, certes mineures mais néanmoins bien réelles, qui plombent au final un album bien peu enthousiasmant. Bien décidé à proposer un contenu varié, Tobias SAMMET tente de se remettre au Speed d'antan le temps de quelques morceaux (ceux sur lesquels figure Michael Kiske), ce qui donne "Where Clock Hands Freeze" et "Dweller In A Dream", deux titres passe-partout bien peu séduisants. Si le premier rappelle les premiers volets du "Metal Opera", sans pour autant offrir ce côté épique et théâtral qui faisait leur force, le second évoque ostensiblement le "Rocket Ride" d'Edguy, notamment son refrain, calqué sur le morceau-titre de cet album paru en 2006. Les pièces plus heavy et plombées se veulent finalement les plus intéressantes. Biff Byford et Ronnie Atkins, qui adoptent les rôles les plus sombres, tenus notamment par Jon Oliva et Tim "Ripper" Owens sur les précédents volets du Metal Opera, parviennent à insuffler un peu de vigueur au sympathique "Black Orchid" ou à l'agressif "Invoke The Machine", qui reste malgré tout un mélange pauvre en goût entre "The Final Sacrifice" et "Death is Just a Feeling".

Tobias s'évertue malheureusement à proposer des ballades, exercice qu'il ne maîtrise plus depuis bien longtemps, ses dernières réussites en ce domaine datant tout de même de 2004 et les sympathiques power-ballades présentes sur l'album "Hellfire Club". Il faut donc se farcir la mièvre "Sleepwalking", dont le refrain sympathique ne cache pas une vacuité désespérante. Les amateurs de "Carry Me Over" apprécieront, les autres passeront légitimement leur tour. "What's Left Of Me", dans le plus pur esprit des ballades Rock US des années 80, semble avoir été écrite pour Eric Martin. Reste dans le cadre d'un Metal Opera, le titre se serait probablement fait bien plus convaincant dans la bouche d'un Bob Catley, véritable maître dans l'exercice.

Agrémenté de deux titres épiques de 10 minutes, l'album gagne en substance grâce à "Savior In The Clockwork", qui voit le carré magique Sammet/Turner /Byford/Kiske porter sur ses épaules un titre varié et captivant de bout en bout, bien plus que le final "The Great Mystery", qui donne l'impression d'être un assemblage hasardeux et bricolé de titres laissés de côté. Si malgré leur inconsistance "The Wicked Symphony" et "Angel of Babylon" proposaient une logique et une progression, ce n'est pas le cas de ce "Mystery of Time" qui accumule les tares de ses prédécesseurs sans pour autant parvenir à proposer les qualités d'un Speed Metal "à l'ancienne", but pourtant avoué d'un Tobias SAmmet qui, sans se discréditer, semble bien à la peine depuis la fin des années 2000. Un album bancal et boîteux, qui ne rend pas hommage au talent de ses protagonistes. Allez, le vrai maintenant !

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- Tobias Sammet (chant, basse)
- Sascha Paeth (guitare)
- Miro (claviers)
- Russell Gilbrook (batterie)
- Bruce Kulick (guitare)
- Oliver Hartmann (guitare)
- Arjen Anthony Lucassen (guitare)
- Joe Lynn Turner (chant)
- Michael Kiske (chant)
- Biff Byford (chant)
- Ronnie Atkins (chant)
- Eric Martin (chant)
- Cloudy Yang (chant)
- Bob Catley (chant)


1. Spectres
2. The Watchmakers' Dream
3. Black Orchid
4. Where Clock Hands Freeze
5. Sleepwalking
6. Savior In The Clockwork
7. Invoke The Machine
8. What's Left Of Me
9. Dweller In A Dream
10. The Great Mystery



             



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