Le 18 Mai 2020 par THORPEDO

Puisque c'est le trend du moment, j'y vais aussi de mon petit commentaire sur cet album...
Il s'agit là d'un très bon disque qui fonctionne toujours bien selon moi, surtout si on organise un bon barbecue avec des potes et des bières !
Entre "Neighbor", "Cats In The Cradle", "Everything About You", "Madman" et Mr. Recordman", on a une bonne quantité de tubes.
"Goddamn Devil" "Come Tomorrow", "Busy Bee" et "Don't Go" sont bien sympathiques aussi.
Au final, on a un album bien cool avec un Hard Rock simple et pas prise de tête, des lyrics marrants mais remarquablement exécutés et chantés par un Whitfield Crane très expressif et vraiment excellent.
Tout n'est pas parfait mais c'est un album marquant du début des années 90.

Le 17 Mai 2020 par MAGNU

De "Quo" à "Blue For You", toute la discographie de STATUS QUO est quasi-parfaite.

Mais celui-là est particulier pour moi car c'est mon premier album de QUO.

Le 17 Mai 2020 par TERRORIZER

L'échec de cet album ne tient qu'à un seul élément et c'est sa pochette. C'est quand même bien pourri et ça ne pardonne pas, surtout pour un deuxième album, celui où il faut confirmer. Il y avait surement d'autres idées à exploiter avec leur mascotte du premier album. Cet album alors, aurait mieux marché. D'autres cas existent mais cela n'est pas le sujet ici.

Le 17 Mai 2020 par THIERRY RAOULT

Je comprends qu'on n'adhère pas à un Besf Of quand on est fan d'un groupe. Pour ma part, je suis un grand fan de MAIDEN. Leurs bests of ne m'intéressent pas.

Par contre, en 1990, j'ai 23 ans, j'écoute du Hard Rock depuis 10 ans. LED ZEP a arrêté sa carrière au moment où j'ai découvert ce style de musique. Ce "Remasters", est une bonne occasion de découvrir le groupe. La pochette est magnifique et symbolise bien le groupe. Il y a quand même 26 titres. Tous les albums sont représentés, les titres sont classés par ordre chronologique. Idéal pour découvrir le groupe.

Le 17 Mai 2020 par FRED

Groupe comète s'il en est, assez représentatif de la relative médiocrité du Hard US du début des 90s, mais intéressant pour les historiens du Metal, car assez représentatif d'une transition entre deux époques.
C'est un peu l'équivalent pour le Hard du Gloster Gladiator pour l'aviation britannique : le dernier biplan de chasse, engin intéressant sur le plan de la conception, mais déjà totalement has-been du fait de l'apparition des avions de chasse monoplans : malgré l'incorporation de quelques nouveautés technologiques, c'était le dernier des dinosaures !
Comme UKJ et sa musique, qui laisseront au final une empreinte à peine plus importante dans l'histoire du Metal que les PRETTY BOY FLOYD, groupe de Heavy Glam "ultime" dont le nom UGLY KID JOE se voulait pourtant être, selon ses propres membres, l'ironique antonyme, afin de se démarquer de certains excès de la scène californienne de l'époque.
Las ! Malgré l'abandon des bonbonnes de laque et du maquillage trop voyant par nos sympathiques mais laborieux plagistes californiens, cette musique était destinée à disparaître du paysage musical. Un groupe autrement plus talentueux, les magnifiques et indispensables KING'S X, en fit également les frais.

Le 17 Mai 2020 par THIERRY RAOULT

Je trouve que c'est un très bon album. Certes, comme la plupart, je trouve qu'il y des longueurs. Soit, on fait avec.
Il y a un paquet de bon titres :
1. Satellite 15… The Final Frontier ; 2. El Dorado ; 6. Isle Of Avalon ; 7. Starblind ; 8. The Talisman ; 9. The Man Who Would Be King ; 10. When The Wild Wind Blows
Je trouve même que "Avalon" et "Starblind" sont les deux meilleurs.
Sur les cinq dernières pistes, je trouve qu'il y a, pour chaque titre, une cassure très intéressante au milieu, avec un solo assez original.
Quand à l'intro, à la première écoute, j'ai cru que c'était du DREAM THEATER (c'est le même producteur).
Je ne comprends pas les mauvaises critiques.

Le 17 Mai 2020 par GOLGOTH 68

J'ai écouté quelques morceaux sur YouTube et donc je ne noterai pas cet album dont je ne vois pas trop l’intérêt tant il y a peu d'écart avec les originaux ou avec le Live au Royal Albert Hall qui avait l'orchestre en question dans sa deuxième partie (pas exactement les mêmes morceaux cependant) et dont la plus value ne m'a pas vraiment sauté aux yeux, souvent couvert par les autres instruments.
Il faut vraiment être un fan absolu pour investir dans cet album ou alors l'acquérir en porte d'entrée pour un néophyte total.

Le 17 Mai 2020 par MR TINKERTRAIN

Trop dur à écouter, il y a quelque chose qui me dérange, ce doit être le son global.... A éviter pour découvrir le groupe....

Le 17 Mai 2020 par BAAZBAAZ

@MR TINKERTRAIN

Oui tu as raison, cet album était excellent et le choix de "Milkman's Son" comme single était plutôt judicieux...

Mais comme le décrit bien la chronique de Possopo, il y a plusieurs mondes d'écart entre 1992 et 1995. UKJ a fonctionné comme groupe de transition entre le Glam et le Grunge mais plus personne n'avait envie d'un groupe de transition en 1995. Les petits frères de ceux qui écoutaient "Everything About You" quelques années plus tôt avaient dorénavant tous les seconds couteaux du Grunge (ou GREEN DAY, ou 2PAC...) pour s'occuper. Et dans le reste du monde, on était passé à autre chose (à la Britpop ou à Ophélie WINTER selon les pays).

En un sens, le succès (amplement justifié et mérité) de "America 's Least Wanted" avait déjà été une sorte de miracle.

Le 17 Mai 2020 par METALPROG84

Très bon (au niveau de "On The Level" ou "Blue For You" pour moi), mais un peu linéaire, comme le dit David. Je préfère "Quo", qui est pour moi leur meilleur album. Un groupe maintenant mineur (quel jeune connait STATUS QUO?).

Le 17 Mai 2020 par FRED

Un groupe qui semble avoir marqué.
Mais franchement, qui s'en souvient encore vraiment, à part quelques anciens combattants ?
Je persiste et signe : le niveau global est faiblard, et on a plus affaire à un "one hit Wonder" qu'à autre chose.

Le 16 Mai 2020 par BAAZBAAZ

Pendant les premiers mois de 1992, les deux rois du Metal aux États-Unis sont NIRVANA et... UGLY KID JOE.

Ce sont deux succès tardifs : "Nevermind" et cet EP "As Ugly As The Wanna Be" sont tous deux sortis à un mois d'intervalle à l'automne 1991, suscitant tout d'abord une certaine indifférence. Mais début 92, c'est l'explosion : "Smells Like Teen Spirit" et "Everything About You" sont les deux singles à la mode et se croisent dans les hauteurs du Billboard (le seul critère à l'époque pour savoir quelles sont les chansons qui cartonnent).

L'histoire du succès de NIRVANA est connue. Celle de UGLY KID JOE mérite d'être rappelée : c'est un film, Wayne's World, qui a tout déclenché en imposant un sorte de nouvelle culture Metal en bermuda, à la croisée de BLACK SABBATH et d'ALICE COOPER, qui incorpore les nouveaux tics musicaux et culturels de l'époque. Pendant un temps, tout le monde s'y retrouve : on écoute aussi bien du Grunge, du Funk Metal (la "Fusion") que du Hair Metal vieillissant. Ceux qui pensent qu'un genre a chassé l'autre oublient parfois qu'il y a eu une coexistence éphémère.

Les sommets sont sans doute atteints le 11 avril 1992 : la B.O. de Wayne's World est en tête des charts américains (on croise sur ce disque autant CINDERELLA que les RHCP et SOUNDGARDEN), "Nevermind" est à la troisième place et "As Ugly As They Wanna Be" est quatrième (Garth BROOKS s'est intercalé !). Le Black Album de vous savez qui est sixième, et "Blood Sugar..." de vous savez qui aussi n'est pas loin. C'est tout un monde, toute une culture à la croisée des chemins, qui atteint ainsi son âge d'or.

UGLY KID JOE est alors naturellement considéré comme le petit dernier de la bande, et son avenir est incertain. Mais à une époque où chaque mois apportait quelque chose de nouveau aux fans de Metal (et au monde entier, si l'on regarde les chiffres de vente), cet EP, porté par son single sympathique et un peu agaçant, s'intègre parfaitement dans le paysage.

Reste que son contenu, entre reprise de BLACK SABBATH et tentative Rap Metal, est très discutable sur le plan artistique. Le groupe sera bien meilleur sur album. Mais il y a ici une forme de désinvolture qui, adossée à de gros riffs gras et entraînants, reste encore aujourd'hui tout à fait recommandable.

Le 15 Mai 2020 par MR TINKERTRAIN

Hé les gars, vous oubliez celui là aussi ! Il est un peu plus sombre que "America..." mais tout aussi intéressant, même si moins connu...

Le 15 Mai 2020 par CH'TI LEMMY

Alors que "Picturesque Matchstickable Messages From The Status Quo" faisait preuve d'une certaine fraicheur toute juvénile, "Spare Parts" me semble pour sa part plus travaillé. Ce sentiment est peut-être lié au fait qu'il y a une certaine emphase sur la plupart des chansons de cet album. Alors oui, il faut aimer la musique pop-rock psychédélique de la fin des années 1960 et ne pas être trop élitiste en la matière pour apprécier cet album. C'est mon cas, d'où la note peut-être un peu exagérée (j'aime aussi, dans un registre pas si éloigné que ça, les deux premiers UFO).

Le 15 Mai 2020 par CH'TI LEMMY

Alors oui, cela n'a pas le charme de "Yellow Submarine" des Beatles, ni le génie et la poésie de "Piper At The Gate Of Dawn" de PINK FLOYD, néanmoins STATUS QUO durant sa période Pop/Rock psychédélique proposait tout de même une musique intéressante, peu originale certes (cela ne sera d'ailleurs jamais le fort du groupe, même après), mais il avait un son bien à lui, je trouve. Ce premier album est très réussi et vraiment plaisant pour qui apprécie la musique des années 1960 telle qu'elle pouvait être jouée par les futurs groupes de Hard Rock ou assimilé des années 1970 (DEEP PURPLE, ALICE COOPER, etc...). A noter que "Pictures Of Matchstick Men", le gros succès de cet album, sera repris par Ozzy Osbourne et TYPE O NEGATIVE.

Le 15 Mai 2020 par BAAZBAAZ

Allons, allons, cet album est un classique.

Whitfield Crane est un très bon chanteur et le groupe excellait dans l'art d'absorber et de synthétiser l'air du temps. Un peu Grunge, un peu Sleaze, un peu Funky... Et surtout un sens affûté du riff et de la mélodie.

C'était exactement ce que les fans des RHCP et des GUNS avaient envie d'écouter en 1992, au moment où les affiches de Wayne's World étaient à chaque coin de rue.

L'imagerie puérile du groupe ne doit pas tromper : il n'y a absolument rien à jeter sur cet "America 's Least Wanted".

Le 15 Mai 2020 par VALEK

Le Grunge est l’expression d’une jeunesse, une jeunesse influençable et imparfaite. J’aime cette innocence de l’adolescence. Les jeunes gens sont aussi l’avenir.

Le 15 Mai 2020 par ALTHOR

Aujourd’hui, des dix dernières années, INSOMNIUM est le groupe que j’apprécie le plus. Et "Shadows Of The Dying Sun" fut et est toujours une énorme claque. L’arrivée de Vanhala n’y est pas étrangère. Il apporte une sacrée bouffée d’air frais le bonhomme, ses solos tout en feeling sont un régal. La section rythmique également n’a jamais été aussi jouissive chez les Finlandais : on prend plaisir à subir les coups de double grosse caisse, les changements de rythmes et de cymbales du batteur.
En fait il n’y pas un seul morceau faible dans cet album, ils sont tous irrésistibles chacun à leur manière et c’est là où INSONMIUM frappe très fort. Chaque titre a son ambiance et constitue un voyage à lui tout seul, une épopée différente.
Mon top 3 : "Revelation", "While We Sleep" et "Black Heart Rebellion".

Le 15 Mai 2020 par FRED

Bizarre, ce succès d'ailleurs, pour ce petit groupe très quelconque (mais sympathique), à tel point qu'on les présentait parfois comme des rivaux des GUNS N'ROSES. Incroyable ! Parce que, franchement, ça ne volait pas très-très haut.

Le 15 Mai 2020 par LE OUISTITI

J'ai toujours un peu de mal avec les versions Funk et Reggae, même après des années d'écoute.
Mais j'arrive à les supporter cependant, et reconnait que c'est pas si mal fait, même si ce n'est pas ce à quoi je m'attends sur un disque de LED ZEP.
Pour le reste, c'est d'une telle diversité cet album, ça part tellement dans tous les sens tout en étant Zeppelinien à 100% qu'il est difficile de ne pas mettre un genou à terre.
Ils étaient les meilleurs, voilà tout.