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HARD ROCK  |  E.P

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SLASH - Itunes Session (2010)
Par MAXXX le 7 Février 2012          Consultée 3865 fois

Soyons franc, honnête et direct : je n’aime pas Apple. Non pas spécialement pour leurs portables, tablettes, ou lecteurs. Tous ces instruments sont très pratiques, et chacun en fait l’utilisation qu’il veut (même si posséder un iPod nous fait plus souvent zapper d’un titre à un autre, plutôt que d’écouter un album en entier, et qu’attendre dehors 72h devant un magasin pour s’acheter un téléphone me semble absurde). C’est à la base ce que je voudrais remonter, et donc, à iTunes, à la dématérialisation de la musique, et à son côté supermarché. J’aurai pu m’en prendre à Napster qui a lancé le mouvement, mais ça, Lars Ulrich s’en est déjà occupé.

Je suis désolé que cela tombe sur vous, chers lecteurs, mais, je me dois de passer ce coup de gueule. Certaines grandes maisons de disques souhaitent d’ores et déjà cesser de publier des albums sous format physique. Qu’allons-nous devenir ? Je sais que pour la majorité des lecteurs ici présents, un titre, ce n’est pas seulement 0,99 euros. C’est une pièce qui s’insère dans un tout indivisible, un album, avec son artwork, son histoire, ses géniteurs. Ce n’est pas juste un fichier mp3 que l’on peut caser dans n’importe quel dossier de son ordinateur. C’est bien plus. Et qui n’a jamais ressenti cette petite excitation, en franchissant la porte d’un disquaire, pour tenir dans ses mains l’objet tant convoité. Et quitte à acheter un album via internet, ne guettez vous pas le passage du facteur tous les matins, en espérant qu’il vous amène l’objet en question ? Quid de ce moment où l’on ouvre minutieusement le blister, pour pouvoir ainsi ouvrir le boitier et feuilleter le livret ?

Tout ça, je ne veux pas le perdre. Je ne veux pas que ma collection de disques soit dictée par des personnes qui se frottent les mains tout en regardant les chiffres des téléchargements légaux de Lady Gaga ou Rihanna. Je ne veux pas que ceux qui téléchargent un titre par ci ou par là, des singles de ce qu’ils entendent à la radio finissent par me priver de ce petit plaisir que j’ai, de me mettre devant ma collection de disques, debout, pour voir quelle en serait la meilleure disposition, et de voir quels artistes seraient les mieux côte à côte.

Alors, quelle hypocrisie. Quelle tristesse de voir des albums s’appeler ainsi. Ceux là même qui taxent au passage les artistes pour que ceux-ci puissent vendre leur musique s’acoquine avec des légendes tel que l’homme au haut de forme, pour soit disant, avoir l’exclusivité. C’est un peu comme « Amaguiz » en fait (vous savez, la pub pour laquelle Jean Rochefort a tourné). On fait son petit tri, on ne prend que ce qui nous plait, et on se ferme à tout le reste. Autant rayer la mention « musique » de l’art. Celle-ci ayant tendance et de plus en plus ces dernières années, à devenir un objet de consommation comme un autre.

Et pourtant, je me dois d’être objectif. On parle de Slash là. Et que dire… Le son y est parfait, l’interprétation également. "Back To Cali" revient à l’essence du Blues-Rock. Myles Kennedy, comme à son habitude, est dantesque. Il chante avec ses tripes, et l’intensité des titres s’en ressent. Parmi ces 6 titres présents, Slash est allé choisir parmi les classiques des GUNS N’ROSES, du VELVET REVOLVER, ou de son projet solo. Malgré les différences de style pouvant exister entre les différentes facettes de sa carrière, le tout se marie parfaitement. Une petite réserve tout de même concernant l’interprétation de "Communication Breakdown" par Myles. Sans aller jusqu’à dire qu’il la massacre, vous serez d’autant plus surpris en l’écoutant qu’il était pressenti pour être le chanteur de LED ZEPPELIN en cas de reformation sans Robert Plant. Curieux !

Cet E.P est un très bon E.P. Seule la démarche ne me plait pas. Heureusement qu’il est sorti avant le fabuleux "Made In Stoke", car le contraire m’aurait fait halluciner. On a là en quelque sorte une mise en bouche de ce que le SLASH (le groupe entier) donne en live. Pertinent à l’époque, mais dérisoire aujourd’hui.

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- Slash (guitare)
- Myles Kennedy (chant)
- Bobby Shneck (guitare rythmique)
- Todd Kerns (basse)
- Brent Firz (batterie)


1. Back To Cali
2. Communication Breakdown
3. Fall To Pieces
4. Rocket Queen
5. Starlight
6. Sucker Train Blues



             



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