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- Style : Uncut, Black Spiders

CLUTCH - From Beale Street To Oblivion (2007)
Par ZIONLEEMASTERSEB le 14 Mai 2011          Consultée 5264 fois

C’est en 2007 que l’inépuisable quartet du Maryland se transforme pour la seconde fois en quintette avec l’album "From Beale Street To Oblivion". En effet, rejoint par Mick Shauer aux claviers, le groupe présente le musicien comme un membre à part entière et non un "guest" récurrent. Clutch étant réputé pour la constance de son line up depuis sa formation en 1991, jalonnée à l’époque par sept albums au compteur. L’avenir prouvant que cette intégration fut de courte durée puisque le présent disque est la dernière collaboration entre CLUTCH, le noyau dur et l’organiste. Parfaitement intégré, son jeu ne perturbe pas la routine de haute volée du combo, s'intégrant comme papa dans maman au Canal Historique.

L’autre collaboration du disque est celle de l’ingé son Joe Barresi. Celui-là même qui travailla avec les mythiques KYUSS pour les albums "Blues For The Red Sun" (1992) et "Welcome To The Sky Valley" (1994), c'est-à-dire pour les non-comprenants, pas du pipi de chat !!!! Au hasard, le "producer" (à ne pas traduire par producteur !!!) s’est illustré avec autant de groupes cultes (THE MELVINS, TOMAHAWK) que de ténors internationaux (THE QUEENS OF THE STONE AGE, WOLFMOTHER, TOOL). Pourtant, le constat est simple, CLUTCH fait invariablement du CLUTCH, qu’importe l’élément extérieur qui vient se greffer au combo. A l’instar d’un MOTORHEAD ou d’un AC/DC. Pourtant, à chaque sortie, le fan (nous ne sommes toujours pas très nombreux) sait exactement ce qu’il va y trouver. Le gars qui s’en fout constatera quant à lui que posséder un album de CLUTCH équivaut à les posséder tous. Gros hard rock typé vieux blues, voix chaude entre rock et gospel. La recettes de CLUTCH est unique. De plus, contrairement à d’autres de ses camarades, le soin qu’ils apportent à leurs textes rend culturellement parlant CLUTCH différent. L’intelligence étant bien trop souvent absente des messages que prodiguent la majorité des groupes en activité. Les thèmes qui sont chers à nos Américains tournent autour de l’histoire, de la science ou autre légendes et mythologie. Assurément, CLUTCH est un groupe documenté qui sort du lot.

De l’aveu même du gringalet chanteur Neil Fallon, les deux premiers titres de "From Beale Street To Oblivion" sont à considérer comme deux frères siamois tellement ils semblent similaires, du riff à la rythmique. Pourtant, ô magie, "Power Player" fut composé avant "You Can’t Stop Progress", pourtant en plage une du disque !!!!! Fallon avoue également être influencé depuis plus de vingt ans par le groupe BAD BRAINS et plus particulièrement sur ces titres qui ne font qu’un. "The Devil & Me" nous cause de l’amitié entre Dieu et le Diable et des coups de Trafalgar qu’ils se font l’un et l’autre. Sur un mode léthargique, "White’s Ferry" déroule ses premières notes avant que l’orgue Hammond ne s’emballe bientôt, rejoint par des guitares planantes. "Child Of The City" traite du personnage historique Johannes Trithemius, scientifique ou magicien mais stéganographe avéré. CLUTCH sort l’artillerie lourde sur le bluesy "Electric Worry", qui reprend en partie les paroles de "Fred's Worried Life Blues" du vieux bluesman Mississippi Fred McDowell. Musicalement inspiré par John Lee Hooker, le groupe s’adjoint les services de l'harmoniciste Eric Oblander du groupe de stoner FIVE HORSE JOHNSON pour ce titre qui fleure bon le sud des États-Unis. Les amateurs de jeux vidéo et plus particulièrement ceux de "Left 4 Dead 2" reconnaîtront aussi "Electric Worry" puisque ce titre y est utilisé.

"One Eye Dollar" torche efficacement en à peine plus d’une minute vingt. Comme son nom l’indique, "Rapture Of Riddley Walker" s’inspire du roman de science fiction de Russell Hoban, paru en 1980. Le titre "When Vegans Attacks" quant à lui possède les atouts du single absolu, groove instantané et titre "southern" par excellence avec riff au bottleneck. Le must de "From Beale Street To Oblivion" en l’honneur des végétaliens. Le savoir-faire de la fine équipe se prolonge avec "Opossum Minister", une histoire vraie selon Fallon. Oblander reprend du service sur "Black Umbrella" et "Mr Shiny Cadillackness". Fort belle façon de prendre congé, prêche antipolitique qui semble être issue des séances d’improvisations musicales dont le groupe est friand.

Constant et inventif, CLUTCH s’en tire une nouvelle fois, haut-la-main.

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   ZIONLEEMASTERSEB

 
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- Neil Fallon (chant, guitare)
- Jean-paul Gaster (batterie)
- Dan Maines (basse)
- Tim Sult (guitare)
- Mick Schauer (claviers)


1. You Can't Stop Progress
2. Power Player
3. The Devil & Me
4. White's Ferry
5. Child Of The City
6. Electric Worry
7. One Eye Dollar
8. Rapture Of Riddley Walker
9. When Vegans Attack
10. Opossum Minister
11. Black Umbrella
12. Mr. Shiny Cadillackness



             



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