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BLACK TROLL TROMPETTE  |  STUDIO

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1999 1 Midnattens Widunder
2001 1 Jaktens Tid
2004 1 Nattfödd
2007 1 Ur Jordens Djup
2010 2 Nifelvind
2013 1 Blodsvept
2020 Vredesvävd

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2003 Visor Om Slutet
2004 Trollhammaren

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1998 Rivfader
 

- Style : Korpiklaani, Trollfest, Svartby
- Membre : Diablerie, Norther, Naildown, Impaled Nazarene, Shape Of Despair, The Mist And The Morning Dew, Sethian, ...and Oceans
 

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FINNTROLL - Nifelvind (2010)
Par VOLTHORD le 17 Mars 2010          Consultée 5870 fois

Préparez l’armure lourde et l’huile bouillante, le troupeau de baveux verts revient à la charge et s'éclate aujourd’hui avec l'artillerie lourde : branlez vos troupes ou c'est eux qui vous feront l'anus à la bombarde. Aillez le coup bien vissé aux épaules si vous ne voulez pas vous décapiter au premier headbang.
FINNTROLL revient, avec une effilochée de trompettes pétantes et une torchée de percussions qui vous rappelleront vos classes de musiques d’écoles primaires. Il attend les dernières minutes du ‘sinon basique’ "Solsagan" pour balancer la sauce et nous combler du bonheur épique qu’on avait manqué sur le "From Afar" d’ENSIFERUM.

Ce sera sur "Fornfamnad" qu’on se rendra compte de l’ampleur que prend parfois "Nifelvind". FINNTROLL joue entre grosse charge épique, petits couplets à petits-petons pour ensuite projeter toute sa fougue dans un refrain enragé et grandiose, dominé par des arrangements orchestraux qu’il s’approprie avec audace. Alors qu’un chœur de bombardes pré-pubères nous prend à revers, on se prend à penser que le seul défaut du titre est ne pas durer plus longtemps.
A côté de ça, gonflé d’un sérieux contrasté par des mélodies toujours aussi immatures, "Tiden Utan Tid" joue sur un tempo lourd et insuffle une aura dramatique épaulée par un chant clair clairement hérité de la scène Viking. Jouant encore une fois sur les ambivalences, l’assemblage ‘orchestre-puissant’ et mélodies connes rend à la musique des poilus un effet symbiotique tout à fait étonnant.

Puis il y a la peinture d’ensemble.

A l’autre extrémité de l’extase, il y a les respirations d’accordéons en plein blast et les petites bidouilleries féerico-trollesque en plein milieu d’une grosse rage bourrue qui font désormais plus figure de fioritures… rendez-vous sur "I Trädens Sang" pour une belle enfilochade de déjà-entendu.

Il y aussi les arrangements utilisés de la manière la plus basique qui soit sur le banalement NIGHTWISHien "Mot Skuggornas Värld", qui se rattrape à peine sur son avant-dernière minute. Il y aussi l’inutile version Metal "Under Bergets Rot" d’un morceau clairement fait pour un arrangement sans disto (sur "Under Dvärgens Fot", sur la version limitée).

Et en général, le travail des mélodies est toujours aussi prenant, quoiqu’on ressente quelques radotages chez un groupe qui n’est désormais plus le seul maître en sa demeure. FINNTROLL aurait donc dû se débarrasser ou mieux pourvoir certains de ses gimmicks originels d’un peu de nouveauté. "Nifelvind" se retrouve à singer faussement le boogie-black de "Jaktens Tid" ("Den Frusna Munnen"), reluquer fébrilement sur "Nattföd" (le prévisible "Ett Norrskensdåd"), et préserver les sales manies blackmetallo-classiques d’"Ur Jordens Djup". Toutes les périodes y sont en même temps, et, sans donner une impression de désordre, FINNTROLL ne semble se renouveler qu’à moitié.

On se délecte de "Nifelvind", il surprend lorsqu’il déploie ses nouvelles armes et dégobille son embonpoint symphonique au bon moment, mais ne nous étonne plus assez lors de ses parties folk, un comble pour l’un des piliers du genre qui semble parfois trop vieux pour ses (propres) conneries.
Un FINNTROLL pas assez gourmand dans ses intentions, n’osant pas donner à toutes ses idées la véritable avancée qu’une grosse trompette et une touche de xylophone espiègle bien placé pouvait lui donner (ou encore mieux si possible).
Engoncé dans ses claviers symphoniques et sa tonalité décidément plus hargneuse que bestiale (la différence entre Wilska et Vreth) et parfois retardé par son attitude trollesque désormais moins probante, il continue malgré tout à nous délecter de son charisme incroyable et inimitable.

Un 3/5 bien ingrat en présage d’une potentielle excellente note à venir si "Nifelvind" tient la durée.

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   (3 chroniques)



- Tundra (basse)
- Skrymer (guitare)
- Trollhorn (claviers)
- Routa (guitare)
- Beast Dominator (batterie)
- Vreth (chant)


1. Blodmarsch (intro)
2. Solsagan
3. Den Frusna Munnen
4. Ett Norrskensdåd
5. I Trädens Sång
6. Tiden Utan Tid
7. Galgasång
8. Mot Skuggornas Värld
9. Under Bergets Rot
10. Fornfamnad
11. Dråp
12. Under Dvärgens Fot (bonus Track)



             



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