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GROOVE METAL  |  STUDIO

Lexique groove metal
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ALBUMS STUDIO

1997 1 Bound, Gagged And Blindfold...
1999 Disembody: The New Flesh
2002 Revolting Room
2009 The Scars Between Us

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1998 Eyesore

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2008 Skinnedalive!

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2004 Nerve Damage
 

- Style : Machine Head, Hertz & Silence
 

 Myspace (785)

SKINLAB - Bound, Gagged And Blindfolded (1997)
Par FENRYL le 12 Septembre 2008          Consultée 4821 fois

Groove Metal !!! Encore une énième appellation pour déterminer une sous catégorie d'une catégorie... Une des spécialités de notre précieux courant musical qu'est le Metal.
Derrière cette obscure dénomination se cache en fait des combos tel que MACHINE HEAD à ses débuts...
Et là tout s'éclaire: des mid tempos à gogo reposant sur des murs de grattes accordées en Drop D.
Et si le groupe précédemment cité en compose la référence ultime, il faut bien reconnaître que nos poulains du soir n'ont rien à leur envier !
C'est absolument terrible pour un line-up de subir en guise d'introduction un comparatif cinglant, en bonne et due forme. Mais voilà, il se trouve que l'histoire même de SKINLAB est intimement liée à celle de MACHINE HEAD. Les deux groupes se sont formés la même année, dans la même ville (San Franscisco), ont crée et proposé le même son... et Rob Flynn s'est même chargé de dégoter à ses homologues un contrat pour leur premier skeud, ce "Bound, Gagged and Blindfolded" qui nous intéresse actuellement.
Cette première galette de quasiment 43 minutes nous délivre une succession de titres moyennés autour de 4 minutes d'une sacrée homogénéité... avec tout ce que cela sous entend.
En effet, le majeur problème de ce Groove Metal, c'est que le principe de composition n'engendre que des tracks ultra similaires. Je m'explique: par définition, pour pondre ce genre de morceaux, vous devez composer autour de votre guitare rythmique, en faisant quasi disparaître toute intervention de la partie lead. Pour cela, vous concentrez votre jeu autour de riffs syncopés, palm mutés, assénés par salves. Ces dernières sont entrecoupées par des breaks. L'ensemble peut (ou pas) être corrélé avec les parties de batterie, qui elles aussi, reposent sur ce principe de perte de rythmicité (fonctionnement par salves également). Il en ressort des titres épiques, « lourds » au sens heavy du terme ("Stumble") qui ne laissent que des miettes à l'aspect mélodique...
L'aspect "groove" est ainsi obtenu par la multiplicité des changements de rythme.
On se retrouve donc avec entre les oreilles des lignes de grattes ultra marquées, relevées par une batterie particulièrement mise en avant...
Steev Esquivel, autre membre de la section rythmique (même si tout n'est que rythmique dans cette histoire, vous l'aurez certainement saisi désormais) pose sur cette ensemble des lyrics à la façon d'un Max Cavalera ayant copulé avec Evan Seinfeild (BIOHAZARD). On obtient des lignes de chant rocailleuses, aux relents hardcore mais tellement profondes !

Beaucoup de descriptif technique pour finalement tomber sur « Race of Hate », excellent titre... qui groove à mort ! Après la théorie, la pratique ! Et force est de constater que SKINLAB est bel et bien à l'origine de ce courant: écoutez moi ce break énormissime au milieu de la piste (suite à un tout petit plan de guitare lead que l'on pourrait qualifier de solo ?!) avant une avalanche de plans syncopés et un final ultra rapide ! Une pure réussite !
Ne soyez pas frustrés: vous trouverez à TOUS les moments de votre écoute des « trucs » à la "Burn my eyes" de MACHINE HEAD ! Vous croiriez entendre "Old" ici, du "Davidian" par là ("Paleface")... mais sans pour autant y trouver autant de virtuosité, il faut bien le reconnaître.
Mais ce qui finalement fait sortir ce premier album du lot, c'est cette capacité à frapper à différentes portes... L'intro de "The art of Suffering" est tellement lente que l'on frise le thrash doom (tellement proche de certains titres de la bande à Flynn....OK, j'arrête !) ! "Down" pourrait même vous faire penser à du BLACK LABEL SOCIETY dans le son des grattes et la voix de Steev Esquivel... et nombre de fans de DEFTONES pourraient parfaitement y trouver leur compte ("When pain comes to surface", "Dissolve", "Stumble"...)... Ce qui, en somme, n'est déjà pas si mal.

Verdict: 3,5/5

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   FENRYL

 
   DEADCOM

 
   (2 chroniques)



- Steev Esquivel (chant, basse)
- Mike Roberts (guitare)
- Paul Hopkins (batterie)
- Gary Wendt (guitare)


1. When Pain Comes To Surface
2. Dissolve
3. Race Of Hate
4. Paleface
5. Down
6. Promised
7. Stumble
8. The Art Of Suffering
9. Ten Seconds



             



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