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HARD ROCK  |  STUDIO

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ALBUMS STUDIO

1982 Filth Hounds Of Hades
1 Power Of The Hunter
1983 1 This Means War
1984 Honour And Blood
1987 Tank

COMPILATIONS

1985 Armour Plated
 

- Style : The Rods
- Membre : Rainbow, Doogie White & La Paz, Wami, The Damned, The Saints, Long Shadows Dawn

TANK - This Means War (1983)
Par LATIMUS le 5 Novembre 2006          Consultée 9108 fois

Nous sommes en l'An de Grâce 1983. Le Thrash pousse ses premiers cris, alors que le Death et le Black sont encore inconnus au bataillon. Pour beaucoup, le summum du boucan en matière de musique sévit en Angleterre et porte le doux nom de MOTÖRHEAD (même si ce dernier vient d'incorporer un peu de mélodie sur Another Perfect Day). Bon, il y a aussi VENOM mais le trio infernal n'est pas vraiment encore aussi connu dans les chaumières... Notons d'ailleurs que ces deux groupes sont (à l'époque) des trios. Mais un autre trio anglais fonceur a fait parler de lui à travers ses deux premiers albums. Il s'agit de TANK, un jeune groupe mené par le bassiste/chanteur (oui, comme chez MOTÖRHEAD et VENOM !) Algy Ward, qui a fait un temps partie de la formation Punk THE DAMNED (des potes à Lemmy, d'ailleurs), mais a décidé par la suite de se tourner davantage vers le Hard-Rock. Enfin, comme pour MOTÖRHEAD, le Hard-Rock teinté de Punk et de Rock n'Roll.

Bon, vous remarquerez que depuis le début de cette chronique, le nom de MOTÖRHEAD a déjà été cité trois fois... Et c'est justement le problème de TANK à l'époque, qui n'est considéré que comme un clone du groupe de Lemmy. J'en rajoute d'ailleurs une couche en vous informant que leur premier album a été produit par... "Fast" Eddie Clarke !
Alors, sans doute pour se démarquer un peu de l'image de MOTÖRHEAD-bis qui leur colle à la peau, TANK change son fusil d'épaule et du trio, passe au quatuor, en engageant un second guitariste au style assez mélodique, Mick Tucker (ex-WHITE SPIRIT). Le plus drôle, c'est que la Tête-à-Moteur deviendra également un quatuor pas plus tard que l'année suivante, en 1984 !

Et voilà donc TANK qui sort son 3ème album, This means War, à la pochette foutrement agressive pour l'époque (et pas vraiment réussie, à mon avis !). Alors bien sûr, quand on l'écoute en 2006, cet album apparaît comme du Hard-Rock juste un peu méchant et agressif, mais qui ne ferait pas de mal à une mouche comparé au Metal extrême du 21e siècle ! Mais à sa sortie, ce disque faisait presque peur ! Arf !

En tout cas, il se révèle à mon avis bien décevant. D'autant plus que la réédition en CD, parue sur le label High Vaultage en 1997, est vraiment ratée au niveau du son. Je ne connais pas le vinyle d'origine, mais il est pratiquement sûr que sa retranscription en version CD ne fait pas honneur au disque, qui n'était sans doute au départ pas si mal produit que ça. Au programme : grésillements et autres chuintements, différences de niveau d'un morceau à l'autre, batterie qui sonne très mal, etc. Bref, le son de ce CD n'est pas une réussite.

Malgré tout, l'album commence très bien avec l'excellent "Just like Something from Hell", introduit par près d'une minute de synthétiseur qui n'a pas grand-chose à voir avec la suite du morceau ! Mais quand il démarre véritablement, ce titre de 8 minutes 31 secondes (rallonger ses morceaux, encore un moyen de se démarquer de MOTÖRHEAD !) ne fait pas de quartier. Bon riffs, rythme soutenu, souffle épique certain, bel échange de solos entre les deux gratteux, chant convaincant (au passage assez similaire à celui de Ricky Warwick de THE ALMIGHTY) : rien à redire, c'est du tout bon.
Le second titre, "Hot Lead Cold Steel", bien que moins impressionnant, est tout à fait potable. Et le troisième, le title-track "This means War", est aussi plutôt réussi, à la fois puissant et mélancolique. Allez, mention assez bien également pour "Laughing in the Face of Death", assez speed. Mais ensuite, les choses se gâtent... les trois derniers titres de l'album sont à peine dignes de figurer en face B d'un single. Du gros Rock sans originalité, qui fait vraiment remplissage. Et ce n'est pas le bonus track "Whichcatchewedmycuckoo' (oui, vous avez bien lu !), sorte de morceau bizarro-humoristique qui a dû être composé dans un état d'ébriété avancé, qui va arranger les choses... Dommage, car l'album démarrait fort, mais il ne tient clairement pas la distance.

Résultat des courses : un album moyen mais étrangement surestimé (plutôt bonnes critiques au moment de sa sortie), au son assez pourri (en tout cas sur la version CD) et qui contient en gros trois bons morceaux dont un véritablement excellent. Un peu juste, tout ça... !

Je connais assez peu le reste de la discographie de TANK, mais je pense néanmoins qu'elle s'avère plus intéressante que ce This means War plutôt décousu.

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   LATIMUS

 
   CITIZEN

 
   (2 chroniques)



- Algy Ward (basse, chant)
- Peter Brabbs (guitare)
- Mick Turner (guitare)
- Mark Brabbs (batterie)


1. Just Like Something From Hell
2. Hot Lead Cold Steel
3. This Means War
4. Laughing In The Face Of Death
5. If We Go (we Go Down Fighting)
6. I (won't Ever Let You Down)
7. Echoes Of A Distant Battle
8. Whichcatchewedmycuckoo



             



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