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THRASH METAL  |  STUDIO

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Lexique thrash metal
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- Style : Kreator, Arch Enemy, Slayer
- Membre : Negator, Neopera, Rebellion, Ride The Sky, Running Wild, Shockmachine, Sick Of It All, S.o.d., Symfonia, Venomous Concept, Warpath, Destruction, Masterplan, Lacrimosa, Beautiful Sin, Dark Age, Erosion, Gamma Ray, Gorezone, Grave Digger, Roland Grapow, Helloween
- Style + Membre : Reckless Tide, Living Death, Assassin, Brutal Truth, Violent Force, Nuclear Assault, Mekong Delta, Reckless Love, Sodom

HOLY MOSES - Strength, Power, Will, Passion (2005)
Par POWERSYLV le 16 Juin 2005          Consultée 5764 fois

Contrairement à ses collègues de KREATOR, SODOM ou DESTRUCTION, HOLY MOSES n'a pas vraiment réussi à s'imposer à l'étranger. Il est vrai que leur split dans les années 90 n’a pas arrangé les choses et leur reformation en 2000 n’a pas réellement été proclamée haut et fort dans nos verts paturages. Par contre, le groupe de la terrible Sabina Classen reste acclamé dans son pays d'origine, la chanteuse étant là-bas une star du metal au même titre que Doro ou Tom Angelripper. Nous sommes en 2005 et ça peut paraître étonnant mais le groupe fête ses ... 25 ans, vous vous rendez compte ? Et pour cet anniversaire, les troupes thrashisantes nous bombardent de ce 10ème album tout frais. 25 ans, 10 albums ... autant dire que cette année est à marquer d'une pierre blanche.

Strength, Power, Will, Passion. Voilà 4 mots qui symbolisent le heavy metal pour la formation d'outre-Rhin et qui permettent de comprendre cette abnégation et cette longévité. Le style HOLY MOSES reste le même : un thrash metal vintage, sans compromis, aux riffs aiguisés, aux tempos la plupart du temps assez rapides et ... Sabina bien sûr. Difficile pour d'autres représentantes de la gente féminine de rivaliser avec son registre guttural féminin très particulier, la seule outsider d'envergure pouvant être Angela Gossow (ARCH ENEMY) voire notre Candice nationale (ETHS, dans un style plus néo). Sabina met tout son cœur et crache ses tripes et son venin tout au long de ces 12 actes. Ou plutôt devrais-je dire 13 car le disque se termine par un ghost track pas piqué des vers où Tom Angelripper (SODOM, ONKEL TOM) vient se livrer à un duo d'enfer avec la rousse dans une ambiance festive typiquement teutonne.

L'album en lui-même pour les morceaux "officiels" est assez cinglant dans le genre, avec des riffs speed/thrash que n'auraient pas renié TESTAMENT ou KREATOR dans leurs jeunesses ("Angel Cry", "End Of Time") et solos qui ne traînent pas en longueur mais qui sont assez excitants ("I Will"). L'orgie sonore se calme parfois pour imposer des tempos plus modérés et jouer sur la puissance destructrice ("Space Clearing", "Seasons In The Twilight", "Say Goodbye") et sur les mélodies faciles (le riff de "Examination") mais en gros, les tempos rapides prédominent. Dommage car un peu plus de variations aurait donné moins de linéarité à l'album, sentiment qui s'impose lors des premières écoutes mais qui ensuite se dissipe lorsque les chansons nous rentrent dans le ciboulot. Cette dixième offrande se révèle néanmoins dans son ensemble assez réussie et comblera les fans les plus exigeants du combo et du thrash old school en général. On sait à l'écoute de ce disque d'où viennent les influences des jeunes thrashers de DEW-SCENTED par exemple. La pochette est plutôt réussie et attrayante : sous des couverts démoniaques, elle représente la tête de Sabina affublée de cornes, d’un pentagramme et de références à l’Apocalypse. En attendant le vrai, voici déjà l’apocalypse sonore :). En plus, le groupe a délaissé Century Media pour Armageddon (label du bassiste de METALIUM), la boucle est donc bouclée, héhé. Au niveau personnel, force est de constater que sur ce dixième album possède un changement notoire de musicien est effectué : c'est le premier réalisé sans Andy Classen à la guitare (ex-mari de Sabina et producteur de renom).

Une nouvelle ère s’ouvre donc pour HOLY MOSES depuis sa reformation en 2000 avec ce successeur de Master Of Disaster (2001 - Mini) et Disorder Of The Order (2002). Nous l'espérons longue et fructueuse en priant le grand cornu que le destin nous les amène en nos contrées « to kick our asses ». Un disque que les headbangers de tout poil doivent se procurer d'urgence pour recevoir leur bonne dérouillée thrash mensuelle.

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   POWERSYLV

 
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- Sabina Classen (chant)
- Michael Hankel (guitare)
- Franky Brotz (guitare)
- Alex De Blanco (basse)
- Julien Schmidt (batterie)


1. Angel Cry
2. End Of Time
3. Symbol Of Spirit
4. Examination
5. I Will
6. Space Clearing
7. Sacred Crystals
8. Lost Inside
9. Death Bells Ii
10. Rebirthing
11. Seasons In The Twilight
12. Say Goodbye



             



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