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1995 2 Frogstomp
1997 Freak Show
1999 Neon Ballroom
2002 Diorama
2007 Young Modern
 

- Style : Stubborn Trees
 

 Site Officiel (865)

SILVERCHAIR - Frogstomp (1995)
Par METALINGUS le 8 Mai 2020          Consultée 3508 fois

La morale de cet enregistrement pourrait être celle-ci : "Lorsqu’on est jeune, on copie nos idoles". Voilà, tout est dit… Non ? D’accord, d’accord, je vais étoffer mon propos de façon substantielle. Pour faire simple : les Australiens ont quinze ans lors de la composition de l’album (produit par Kevin Shirley, futur gourou chez IRON MAIDEN). Une chose est manifeste lors de l’écoute de "Frogstomp" : les garçons ont un peu trop écouté "Nevermind" : ça sent NIRVANA à plein nez.

Non content de plagier les gars de Seattle, Daniel Johns n’a aucune subtilité, autant musicalement que vocalement. Si on s’attarde à la structure des morceaux, on remarque qu’elle est toujours la même : alternance entre guitares claires et guitares saturées (ça vous rappelle un groupe ?). La voix empruntée au père Cobain ne trompe inévitablement personne non plus. Je ne m’attarderai nullement sur le sens des paroles qui n’ont aucune finesse. Jugez plutôt : "I Hate You", "I Fantasize About My Death", etc. La subtilité d’un éléphant dans un magasin de porcelaine quoi. Il y a évidemment la liste de chansons qui ne dupent personne avec un "Pure Massacre", un "Madman", sans oublier le meilleur pour la fin : "Suicidal Dream".

Vous l’aurez compris : le grand défaut de SILVERCHAIR est de prendre les éléments du Grunge et d’en exagérer grandement les traits : on se retrouve donc avec les stéréotypes du genre. Les paroles sont donc encore plus dépressives et la musique reprend toujours les mêmes schémas. À la défense de Daniel Johns, les gars ont seulement quinze ans : une période où nous sommes facilement influencés par les plus vieux et tentons généralement de leur ressembler. "Frogstomp" a donc les caractéristiques typiques d’une galette composée dans ces conditions.

Comme je n’aime pas tirer sur une ambulance en panne, je soulignerai tout de même quelques idées intéressantes, comme la seconde partie de "Faultline" et son break sorti de nulle part : c’était bien trouvé. J’aime également la ligne de chant de "Suicidal Dream" malgré les paroles débiles. La plus grande réussite du disque est toutefois "Shade" avec sa belle nostalgie qui est le seul morceau à être un peu recherché.

Ayant gagné un grand nombre de concours et étant très populaire dans son pays, SILVERCHAIR entre dans la cour des grands avec "Frogstomp". Avec le recul, Daniel Johns a lui-même admis qu’il s’agissait d’un album de Grunge hyper stéréotypé : les ados ont simplement repris les principes de base du genre afin de créer des titres entendus mille fois. Heureusement, les Australiens vieilliront et forgeront leurs propres identités… pour le meilleur et pour le pire.

Morceau préféré : "Shade".

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   METALINGUS

 
   DAVID
   FENRYL

 
   (3 chroniques)



- Daniel Johns (chant, guitare)
- Ben Gillies (batterie)
- Chris Joannou (basse)


1. Israel's Son
2. Tomorrow
3. Faultline
4. Pure Massacre
5. Shade
6. Leave Me Out
7. Suicidal Dream
8. Madman
9. Undecided
10. Cicada
11. Findaway



             



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