Chaque album de Glenn Hughes est un petit chef-d'oeuvre, cela devient une habitude à force et celui-là ne fera pas exception à la règle. Un exemple à suivre pour tous les groupes qui mettent 5 ans à sortir un album ; une ou 2 années suffit pour Glenn Hughes et la qualité ne faiblit jamais.

Alors quoi de neuf par rapport à Building the machine qui avait été salué comme son meilleur album ? Et bien, Glenn Hughes reste solidement ancré dans le son et le trip années 70 sauf que là, l'album est bien plus Rock et direct que Building the machine. Glenn Hughes refuse de vieillir, il se teint les cheveux (oui ça on s'en fout) et se permet même, comme dans le Hughes Turner Project, quelques références au DEEP PURPLE mark 3 et au Rainbow période Turner. C'est évident sur les titres les plus rapides comme Gasoline (un remake de Lay down, saty down) et Standing on the Rock.

A part ça, sont au programme les refrains avec des choeurs toujours aussi magnifiques (Lost in the zone, Higher places), une section rythmique et une inspiration plus Rock que les derniers DEEP PURPLE et plus groovy que les derniers Red hot chili peppers (Chad Smith joue d'ailleurs sur un titre), 2 guitaristes alors qu'il n'y en avait qu'un seul avant et enfin quelques morceaux plus pépères comme Written all over your face, un peu dans le style du dernier Mike Tramp mais en tellement mieux.

Chaque nouvel album de Glenn Hughes donne l'impression d'être meilleur que le précédent. C'est peut-être un peu tôt pour dire si Songs in the key of Rock est le meilleur album mais une chose est sure, c'est un grand cru et il fera date dans la discographie désormais bien remplie du maître.