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AS I LAY DYING - Shadows Are Security (2005)
Par FENRYL le 14 Avril 2024          Consultée 254 fois

Avec "Shadows Are Security" (dont le titre provient des paroles du morceau "Control Is Dead" et non d’une track en particulier), les américains de AS I LAY DYING atteignent une forme de succès au sein du genre Metalcore, en atteignant la 35ème place du billboard 200 américain.

Cet album est produit par Tim Lambesis himself accompagné du guitariste Phil Sgrosso qui est venu stabiliser un line-up modifié depuis la sortie de "Frail Worlds Collapse" en compagnie de Nick Hipa.
Ces arrivées sont clairement marquantes et font largement évoluer l’identité sonore du groupe. En effet, si la "douceur" de l’artwork de la pochette avec ses teintes douces, cette lune pailletée et ce superbe crâne quelque peu dissimulé semble faire craindre une certaine "accalmie", il n’en est rien, enfin, en partie.
La recette Metalcore demeure standardisée et respectée : un chant Hardcore puissant mais moins Death, un batteur efficace et agile martelant ses fûts avec vitesse (écoutez moi ce "Empty Hearts" , vous m’en direz des nouvelles, "Morning Waits" ou "Though Struggle" !) mais surtout désormais un duo de gratteux qui change la donne.

Jusqu’alors, le Metalcore de AILD était vraiment "raw". 2005 et ce "Shadows Are Security" marquent un tournant vers davantage de mélodie et de mélodique !
J’en veux pour preuve ce refrain voix clean sur "The Darkest Nights" qui déstabilise : Tim grogne parfaitement jusqu’à ce moment quasi pop ! Pas fan véritablement mais cela permet de prendre la mesure de ce changement. Même constat sur le hit "Trough Struggle" qui pâtit de ce passage chant clair.
Il est alors plus évident de noter l’apport à la fois de ces deux guitares et guitaristes dans la construction des morceaux : des soli ("Empty Hearts" surprend vraiment, "The Truth Of My Perception"), AS I LAY DYING flatte mon amour de Metalcore quand il riffe avec hargne et mélodie : "Reflection" est ainsi un morceau qui fait mouche. Direct, sans fioriture, avec un riffing entêtant avec impact direct sur un headbanging incontrôlable ! Simple, nerveux et terriblement efficace.
Globalement ici, toujours des morceaux courts et efficaces.

Attention, n’allez pas pour autant penser que tout change : "Repeating Yesterday" ou "Illusions" par exemple vous rassureront en ravivant de jolis souvenirs d’une construction proche du passé (je pense qu’il s’agit pour ces deux là d’ailleurs de morceaux composés selon l’esprit de création du précédent opus, voire à cette époque peut être – supposition complète de ma part). Pour le premier cité, il s’agit ici d’un titre presque poignant, lourd, dense et s’achevant par quelques notes de piano très bien trouvées.

Toutefois, l’album n’arrive pas à maintenir le cap avec rigueur : si certains titres font mouche, accrochent l’oreille, d’autres passent un peu à la trappe, faute de véritable accroche. La linéarité trop marquée vient ici les desservir et empêche de véritablement se satisfaire d’un côté un poil easy listening. La bien trop longue intro de "Illusions" me ramène à cette période des années 90 avec le sentiment de hidden track.

Douze titres et 43 minutes de Metalcore en évolution, voilà simplement et clairement le programme de ce "Shadows Are Security".
AS I LAY DYING colle à son époque, se recentre sur son coeur de cible et reste vigilant face à la concurrence toujours plus rude dans le secteur en réduisant quelque peu ce côté bestial et indé pour soigner encore davantage la production de ses morceaux. Ce troisième LP est clairement la preuve d’un cap franchi par les américains… Sans pour autant franchir une sorte de plafond de verre.

Note réelle : 3,5/5.

Top : "Reflection", "Meaning Is Tragedy".

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   FENRYL

 
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- Tim Lambesis (chant, claviers)
- Phil Sgrosso (guitare, basse)
- Jordan Mancino (batterie)
- Nick Hipa (guitare)


1. Meaning In Tragedy
2. Confined
3. Losing Sight
4. The Darkest Nights
5. Empty Hearts
6. Reflection
7. Repeating Yesterday
8. Trough Struggle
9. The Truth Of My Perception
10. Control Is Dead
11. Morning Waits
12. Illusions



             



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