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HEAVEN SHALL BURN - Whatever It May Take (2002)
Par FENRYL le 8 Mai 2023          Consultée 729 fois

Note aux lecteurs : sortie en 2002, c’est la version Re-release de 2007 qui est ici chroniquée, modifiant la setlist par rapport à l’originale (ajoutant notamment un titre instru et modifiant l’ordre des titres).

Si Matt Heafy, leader de TRIVIUM, m’a fait découvrir l’exceptionnel combo FIT FOR AN AUTOPSY, je dois toutefois indiquer que lui et moi partageons également une sacrée influence commune avec les Allemands de HEAVEN SHALL BURN. Si je les ai découverts avec leur split avec FALL Of SERENITY à l’époque qui m’avait rapidement orienté vers leur discographie, c’est bien ce second album studio du groupe qui marque pour lui et moi notre véritable arrivée dans la dimension HSB… "Whatever It May Take", sorti en 2002, est une référence pour un sacré paquet de groupes de Metalcore, notamment à leurs débuts. TRIVIUM ne déroge pas à la règle : une année plus tard déboulait le premier opus du groupe ("Ember To Inferno") dont Matt revendique l’influence notable de ce "WIMT" durant le process de composition.

"Whatever It May Take" est une déflagration : il comporte treize (grosso modo) brûlots dont la capacité incendiaire est indéniable, lui permettant de revendiquer le titre non usurpé de leader de la scène européenne Metalcore/Hardcore.
Ce qui vous frappe avant tout cela, c’est clairement la production à des années lumières de "Asunder". Exit le côté ultra underground et vive la puissance des décibels qui sont ici déversés. Et c’est bien cette folle caractéristique qu’il faut ici citer : pas d’avertissement, "WIMT" est une agression dans les règles de l’art, dès les premières secondes de "The Few Upfright" enchaîné avec "Behind A Wall Of Silence"… qui ne porte pas bien son nom !

Marcus Bischoff y déverse une énergie folle, éructant à pleins poumons chaque mot, sur un riffing qui prend désormais forme : ces deux guitares qui se répondent ou se soutiennent offrant cet aspect mélodieux qui fait mouche ("Naked Among Wolves" pour ne vous citer que ce premier exemple puis "Implore The Darken Sky" par la suite notamment). Le son de guitares ainsi assez unique au final et donne une signature musicale presque indélébile aux Allemands. C’est ainsi que vous serez retourné par un "Implore The Darken Sky", que vous ne manquerez pas de mettre en parallèle en comparant ses deux versions présentes sur l’album : une version "classic" voix claire qui perd clairement de son charme tant elle fait "mou du genou" une fois que la version "sauvage" vous a frappé ! Très dispensable, cette piste dessert clairement l’ensemble à mon grand regret.
L’Everest de cette aventure ? Sans aucun doute "Whatever It May Take" qui concentre toute la magie du groupe avec cette mélodie (oui, oui) qui ravira les mordus de Death Mélodique comme AT THE GATES : le refrain est une pépite du genre.

Si le côté Dark/Black s’estompe sur "WIMT" par rapport au premier album, force est de constater que les thèmes engagés sont toujours présents : HEAVEN SHALL BURN traite l’anti-racisme, la guerre, l’écologie, l’injustice sociale… Textes engagés, autant que la musique !

Dans cet océan de furie, on découvre un ajout instrumental au clavier ("Io") du plus bel effet, qui vient apaiser l’auditeur avant de se prendre en pleine tronche la nouvelle surprise du jour : HSB replace une fois encore une cover, ici "Casa De Cabloco" du groupe brésilien de Metalcore POINT OF NO RETURN, totalement dans l’esprit du reste de la galette ! On notera la présence de guests (André Moraweck de MAROON et Johannes Formella de The DESTINY PROGRAM).

HEAVEN SHALL BURN frappe donc ici un très gros coup : "Whatever It May Take" est un album sans concession, comme on a trop souvent l’habitude de l’écrire, mais avec un titre ici non galvaudé. C’est une aventure intense, extrême, parfois à l’excès j’en conviens, mais qui porte haut les couleurs de la scène -core à la face de la toute puissante Amérique, sans rougir.

Une fois encore, Matt avait raison (*).

Note réelle : un très gros 4/5.

Top : "Whatever It Make Take", "Naked Among Wolves", "Implore The Darken Sky".

(*) : je vous invite à visionner la performance du leader de TRIVIUM sur le titre éponyme en compagnie du groupe lors de leur dernière tournée commune, vous pourrez y voir tout le plaisir pris par chacun !

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   FENRYL

 
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- Marcus Bischoff (chant)
- Eric Bischoff (basse)
- Matthias Voigt (batterie)
- Maik Weichert (guitare)
- Patrick Schleitzer (guitare)


1. The Few Upright
2. Behind A Wall Of Silence
3. The Fire
4. Naked Among Wolves
5. The Martyr’s Blood
6. The Worlds In Me
7. Implore The Darken Sky
8. Ecowar
9. It Burns Within
10. Wathever It Make Take
11. Io
12. Casa De Caboclo (cover Point Of No Return)
13. Implore The Darken Sky (classic Version)



             



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