Recherche avancée       Liste groupes



      
METALCORE ET éLECTRO  |  REMIX/ARRANG.

Lexique metalcore
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

- Style : Silent Civilian, Voice Of Ruin, Asking Alexandria, August Burns Red
- Membre : Austrian Death Machine, Rose Funeral
- Style + Membre : Unearth

AS I LAY DYING - Decas (2011)
Par FENRYL le 5 Novembre 2024          Consultée 625 fois

"Decas" est un produit très délicat à classifier au moment de débuter son évocation…

Il avait pourtant une fonction assez simple sur le papier : constituer la seconde compilation du groupe américain depuis 2006 et "A Long March : The First Recordings". Cela semblant pourtant simple…
Mais un simple coup d’oeil sur la setlist vous permet de mettre en alerte vos sens, surtout si vous avez l’habitude des plans foireux : "Decas", censé fêter dignement la dernière décennie du combo, se révèle plus singulier que prévu. J’en veux pour preuve donc la présence de trois inédits, de quatre covers, d’un réenregistrement et… de quatre "remixes"… Niveau d’alerte majeur pour moi déjà enclenché. À tort ?

Cette sortie nous oblige une approche linéaire. En effet, en écoutant cet "album", vous passez par les étapes suivantes :

- les inédits : clairement des chutes de studio tirées du dernier L.P en date ("The Powerless Rise"). Celui-ci étant vraiment plaisant, il faut reconnaître que "Paralyzed", "From Shapeless To Breakable" très énergique et proche du projet AUSTRIAN DEATH MACHINE avec un petit solo aux touches orientalisantes et "Moving Forward" (le dernier titre à ma préférence, refrain accrocheur en tête et solo nerveux). Ça blaste à tout va, Tim fait dans la grosse voix et Josh propose par moments la balance chant clair. Bref, un moment vraiment sympathique.

- les reprises : "War Ensemble" de Fucking SLAYER (il fallait oser), au départ surprenante avec la voix de Lambesis mais finalement très/trop respectueuse sans doute. Deux morceaux de JUDAS PRIEST : "Hellion" et "Electric Eye" mais qui au final ne font qu’un, le premier servant tout le temps d’introduction au second. Marrant de constater que musicalement, personne ne manque de respect à JUDAS PRIEST et qu’ici, pas de dinguerie ni d’extrême ! On calme le jeu donc et pour contourner la difficulté de singer le timbre de voix du Metal God (lequel peut je vous le rappelle balancer cinq octaves), Tim et Josh tentent de se répondre.
"Coffee Mug" (des DESCENDENTS, groupe de Punk/Hardcore), titre de 34 secondes dans sa version originale qui atteint ici les… 40 secondes vient clôturer cette seconde partie de "Decas" ! Plus féroce et gras, mais toujours en mode défouloir, ce titre est une petite sucrerie sans aucun doute pour le groupe.

- le re-réenregistrement de "Beneath The Encasing" n’apporte vraiment pas grand-chose et plus le temps passe et moins je comprends cette dynamique de reprendre des titres marquants de son passé (MEGADETH m’a trop échaudé sur le sujet pour en dire davantage notamment). Ici, on tient bien évidemment un morceau moins roots que dix ans plus tôt car oui, évidement reprendre le title track du premier LP datant de 2001 (soit une décennie, hop, la boucle est bouclée) a tout de la symbolique.

Et là, c’est le drame…

- les "remixes" : soit vous connaissez "Just Dance" et ses remixes Électro, soit vous êtes un amateur d’Électro tout simplement (désolé j’ai vomi) et alors seulement vous pourrez comprendre/apprécier la fin de cette "compilation". Car c’est bien de cela qu’il est question ici : de l’Électro ! Et c’est bien trop m’en demander.
Dès "The Blindig Of False Light", on est dans le ridicule : certaines sonorités 8bits m’ont fait penser à ma NES mais pas du tout à AS I LAY DYING. Sur "Wrath Upon Ourselves", je n’ai même plus les mots pour qualifier ce que j’entends (non, non, je n’ai pas écrit "écoute", je vous le confirme).
AS I LAY DYING sombre littéralement dans cette seconde partie de "Decas", provoquant colère et incompréhension. Au final, je ne retiens de cette proposition qu’une forme d’insultes et un rejet massif de la proposition alors que fondamentalement j’avais apprécié les trois inédits et la démarche plaisante des covers.
Malaise conséquent que ce travail… Fuyez.

Note réelle : 1,5/5, pour les inédits et le plaisir des reprises.

Top : "Moving Forward".

A lire aussi en METALCORE par FENRYL :


AUSTRIAN DEATH MACHINE
Destroy The Machines (2024)
La machine broutale en hommage à Arnold's back !




AS I LAY DYING
Awakened (2012)
Enfin, ils brisent le plafond de verre...


Marquez et partagez




 
   FENRYL

 
  N/A



- Tim Lambesis (chant)
- Josh Gilbert (basse, chant clair)
- Jordan Mancino (batterie)
- Nick Hipa (guitare)
- Phil Sgrosso (guitare)


1. Paralyzed
2. From Shapeless To Breakable
3. Moving Forward
4. War Ensemble
5. Hellion
6. Electric Eye
7. Coffee Mug
8. Beneath The Encasing Of Ashes (re-recorded Medley)
9. The Blinding Of False Light (innerpartysystem Remi
10. Wrath Upon Ourselves (benjamin Weinman Remix)
11. Confined (kelly 'carnage' Cairns Remix)
12. Elegy (big Chocolate Remix)



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod