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BORN OF OSIRIS - Angel Or Alien (2021)
Par REMISSA le 11 Janvier 2024          Consultée 720 fois

Je ne vais pas de nouveau enfoncer le clou avec le faux-pas que représente "Soul Sphere" dans la discographie de BORN OF OSIRIS. Toutefois, force est de constater que les Américains ont repris leur rythme de croisière depuis le très court album (ou le LP d’une longueur décente) "The Simulation", avec une nouvelle production studio bien plus conséquente cette fois-ci, réalisée en seulement deux ans… et qui, COVID oblige, bénéficiera d’une tournée promo de seulement cinq dates… et au Texas uniquement. Hard mode activated !

Oh et bordel encore plein de titres ! Quatorze pour être exact, et tous contenus entre trois et quatre minutes, sans exception, faible écart type donc. Quoi, on s’en fout ? Au moins, pas de ponts chiants ou inutiles à déplorer, ce qui est déjà ça de pris, mais je ne vous raconte pas la corvée d’essayer d’être exhaustif avec une recette aussi générique ! Bon ben… Commençons par le commencement.

Un peu comme à leur habitude, BOO nous gratifie d’une flopée de titres introductifs efficaces quoi qu’assez peu audacieux, mais empreints de leur marque de fabrique… En toute relativité, cette dernière étant assez volatile au vu de leur mutation stylistique au fil des années : ici, exit le Deathcore pour de bon. Dans cette veine plus apaisée, "Poster Child" aurait pu être un early single promotionnel de l’album au même titre que "White Nile", morceau construit de manière très léchée et jonglant sur des ambiances orientales - beaucoup plus subtiles que ce qui a pu être proposé par le passé - suppléées d’un mixage électro saisissant. On se croirait dans une partie de Carmageddon, fut-ce un compliment…

Ouah merde il m’en reste encore douze à faire là, on est pas rendus… Accélère la cadence !

Je ne vais pas noircir le tableau plus qu’il n’a besoin de l’être, au risque en plus de passer pour un vieil aigri intolérant aux mélanges des genres et aux agrémentations informatisées. Après tout, si c’est réalisé avec parcimonie et bon goût ça aurait même tendance à me plaire, et sur cette galette, c’est globalement le cas ! Alors il y a clairement des loupés, à l’instar de "Waves" où la ritournelle poussive est appuyée par une voix claire feutrée totalement détestable. "Love Story" et "You Are The Narrative" se défendent également pas mal dans la lignée des titres insipides où pas mal de choses sont à jeter, et hélas peu à garder.

Je commençais quelque peu à désespérer de nouveau, reprochant aux Américains de retomber dans des torts de suffisance et de mollesse, le penchant Djenty ne faisant désormais plus vraiment illusion pour personne…jusqu’à une seconde moitié d’album, bien plus punchy, appliquée, et entêtante.

Toujours sans lésiner sur le mixage et avec un appui soutenu des claviers et des synthés ("Lost Souls"), le riffing et les leads dispensés, bien qu’exempts d’une technicité à s’en taper le cul par terre, sont efficaces et convaincants, les arpèges contrebalançant la rythmique assénée constamment avec force. Cela s'explique vraisemblablement par la complémentarité apportée à McKinney par Rossi, assurant désormais la guitare rythmique en plus de sa basse. Les chants clairs de Buras complètent avec discernement le chant screamé de Canizaro (auquel nous sommes désormais accoutumés, pour le meilleur et pour le pire).

Le quintet s’octroie même un moment de folie douce sur l’ouverture "Shadowmourne", dominée par un saxophone mélancolique ennobli par des chants clairs, et justifier une thématique abordant l’introspection, les démons intérieurs, bla bla bla, on connaît la rengaine.

Yeeeees, on est au bout !

Comme à son habitude, BORN OF OSIRIS nous dégaine un nouvel album extrêmement hétérogène, sachant nous gratifier de moments incisifs et rythmés comme de passages génériques, brouillons, ou tout simplement sans saveur.

À vaincre sans péril on triomphe sans gloire, dit-on… Pour le coup y a du péril, mais la gloire est-elle au bout de l’aventure ? Pas si sûr…

Note réelle : 2,5/5, passable.

Morceaux préférés : "In For The Kill", "White Nile", "Truth And Denial".

Point pochette : quand je disais que leur pantin avait été usé jusqu’à la corde ! Il fait bon de changer de temps à autre… En revanche, la balance de la justice, ça commence à bien faire à force de la voir à toutes les sauces !

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   REMISSA

 
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- Ronnie Canizaro (chant)
- Lee Mckinney (guitare)
- Nick Rossi (basse, guitare)
- Joe Buras (clavier, synthé, backing vocals)
- Cameron Losch (batterie)


1. Poster Child
2. White Nile
3. Angel Or Alien
4. Waves
5. Oathbreaker
6. Threat Of Your Presence
7. Love Story
8. Crossface
9. Echobreather
10. Lost Souls
11. In For The Kill
12. You Are The Narrative
13. Truth And Denial
14. Shadowmourne



             



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