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METALCORE  |  STUDIO

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2017 Halfway Human
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- Style : After The Burial, Veil Of Maya, As Blood Runs Black, Atlantis Chronicles
 

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WITHIN THE RUINS - Halfway Human (2017)
Par REMISSA le 29 Novembre 2023          Consultée 471 fois

Le tournant vers l’hyper-production et l’hyper-vitesse (façon Beyblade) a semble-t-il été pris par WITHIN THE RUINS (WTR pour les intimes), dont la sortie de "Halfway Human" a été plus alanguie que la succession de "Phenomena" à "Elite" (quant à elle bien plus précipitée et surprenante dans la mutation engagée). En effet, amis de la mélomanie : au revoir, car staccati et chugs sont au programme de ce cinquième album des Américains, millimétré dans sa production comme… du papier à musique finalement ?

Sans parler de mixage ou d’arrangements (bien qu’il sera dur d’y couper longtemps par leur prégnance sur la globalité des titres), l’inspiration et l’audace sont toujours au rendez-vous, même si quelques plans récurrents et surtout redondants des albums précédents sont exhumés et peuvent finir par lasser (leur pomposité et la bascule dans des gimmicks de composition autocentrés à la frontière de private jokes n’aidant en rien).

Soyons francs, être audacieux est louable dans l’absolu, mais ne fait pas systématiquement mouche : "Death Of The Rockstar", passé son intitulé débile, regorge d’influences plutôt indéfinies et de phrasés se succédant sans réelle homogénéité et globalement agaçants ; et dans "Incomplete Harmony", on a carrément l’impression d’être en teknival… (je me suis renseigné, on ne dit plus "rave party" en 2023).

Bon. Passons à ce qui fait le sel (ou le poivre qui pique un peu trop fort le nez pour certains) de cette galette : la PROD. Bien sûr elle est excessive et elle est assumée. Nous ne sommes évidemment pas du niveau d’un RINGS OF SATURN, les sonorités demeurant à peu près encore organiques, elles sont simplement d’une netteté inégalable dans un environnement d’enregistrement traditionnel et permettent toutes les folies d'arrangements au seuil parfois de la Dubstep. "Treadstone" en est l’apogée, quitte à basculer dans le ridicule à vouloir trop en faire, et Djenter pour le plaisir de Djenter.

La traditionnelle "Ataxia" quatrième du nom, n’en est même pas le terrain de jeu le plus exploité, bien qu’elle en eût été le prétexte idéal. Elle n’en demeure pas moins une fois de plus une valeur sûre de l’album avec ses consonances vidéoludiques amusantes, et témoigne d’une virtuosité dont les membres (Cocchi et McGuill pour ne pas les nommer) n’ont plus à montrer patte blanche pour convaincre.

Le remplacement d’Andrew Tate au poste de bassiste par Paolo Galang est anecdotique en soi tant les fréquences basses sont monopolisées par les chugs de la sept-cordes de Cocchi. Le réel changement notable dans le line-up est l’occupation de concert du chant clair par cette même dernière recrue, ajoutant une dualité appréciable sur plusieurs titres comme "Beautiful Agony" ou "Absolution" (bien que dispensable sur d’autres à l’instar de "Objective Reality", un poil embarrassante).

Il est difficile de tricoter davantage sur cet album sans basculer dans un écrit rébarbatif et qui ne fera pas plus avancer le schmilblick : il est extrêmement hétérogène, passant du très bon au mauvais-slash-creux-au-possible, voguant entre deux eaux au sein d’une discographie qui s’étoffe, avec du pire, mais surtout du mieux… À réserver aux passionnés de Metalcore à la recherche d’une modernité exacerbée et de la performance à tout prix, plutôt que d’une harmonie ou d’une musicalité générale. "Halfway Human"... porte bien son nom au final.

Note réelle : 2,5/5. J’ai essayé de l’aimer, je n’ai jamais vraiment réussi.

Morceaux préférés : "Ataxia IV", "Shape-Shifter", "Ivory Tower".

Point pochette : abominable ! On dirait la pochette de "Conspiracy Of One" de The OFFSPRING en à peine mieux, ce qui est loin d’être un compliment !

N.B. : Les fous de "BLEGH", c’est dans "Absolution", de rien.

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   REMISSA

 
  N/A



- Kevin 'drummer' Mcguill (batterie)
- Joe Cocchi (guitare)
- Tim Goergen (chant)
- Paolo Galang (basse, chant)


1. Shape-shifter
2. Death Of The Rockstar
3. Beautiful Agony
4. Incomplete Harmony
5. Bittersweet
6. Objective Reality
7. Absolution
8. Ivory Tower
9. Sky Splitter
10. Ataxia Iv
11. Treadstone



             



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