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METALCORE PROGRESSIF  |  STUDIO

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WITHIN THE RUINS - Elite (2013)
Par REMISSA le 18 Septembre 2023          Consultée 519 fois

Vous aimez les albums qui attaquent fort et/ou qui finissent en apothéose pour vous laisser un souvenir impérissable qui vous donnera envie de le repasser en boucle pour tenter de retrouver l’émotion de la première écoute ? Eh ben "Elite" n’en fait pas partie. En revanche, tout le milieu est chouette, juré craché !

Je me moque, mais WITHIN THE RUINS (WTR) revient trois ans après un "Invade" à la croisée des chemins se cherchant une identité propre, les années de travail et de réflexion ayant payé, aboutissant à une production bien plus soignée et personnelle de la part des natifs de Westfield. Exit les sonorités et les tics de composition Metalcore pur sang, une page s’ouvre sur un mouvement bien plus Prog, parfois à la frontière du Djent (les sonorités saccadées et très cassantes empêchant de clairement franchir le pas).

Cette éclosion n’est cependant pas sans errements comme évoqué en préambule, le choix artistique d’avoir mis le combo introductif "Terminal"/"Solace" étant curieux, car bien que la volonté de faire décoller immédiatement l’album est palpable, la sauce ne prend pas. C’est bien "Feeding Frenzy" qui va mettre tout le monde d’accord et démarrer l’ascension de "Elite", qui ne retombera jamais, sauf au titre de clôture, très médiocre et laissant un véritable goût d’inachevé.

À partir de maintenant, trève de ronchonnerie, car il ne reste que le meilleur à éplucher ! Si cet album n’était pas aussi consistant et substantiel, j’aurais dit que "Feeding Frenzy" l’aurait porté à lui tout seul. Sa densité est impressionnante, le morceau donnant l’impression de durer dix minutes (ce qui est par définition, impossible dans un disque de Core selon le "Manuel du Metalleux Élitiste et Condescendant"). Il nous offre une thèse-antithèse-synthèse à la fois frénétique et kaléidoscopique dans les ambiances s’entremêlant adroitement.

Ce troisième opus recèle de nombreux aspects expérimentaux, chaque morceau étant composé de techniques ou d’angles de compositions très segmentés, un peu à la façon d’une to-do list (les harmoniques naturelles et artificielles sur "I, Blaspheme" : check ; le mixage robotique et un "BLEGH" de rigueur sur "New Holy War" : check ; vous avez l’idée).
L’album est très démonstratif, à la limite de l’outrance, surfant sur des bases acquises lors des précédents essais, et il arrive à convaincre sur des morceaux où s’enchâssent les éléments techniques dans une réelle harmonie, sans perdre le côté pêchu du style à l’instar de "Ataxia II", "Absolute Hell", ou encore l’éponyme.

Globalement, une velléité de changement de paradigme dans l’équilibre entre la rythmique et les soli est palpable. La technicité des membres s’étant nettement accrue comparativement aux anciens opus le permet, mais les licks, pourtant très bien amenés et faisant systématiquement mouche, restent encore timides. Cependant, un contraste entre la rythmique très sèche et les harmonies en tritons de Joe Cocchi titille récuremment notre oreille, forçant une écoute sans distraction ("Weightless" inversant astucieusement le procédé plusieurs fois au cours de son exécution).

La route sinueuse des débuts vers une affirmation de sa personnalité semble se paver nettement pour WTR, leur offrant un avenir certain sur la scène Prog Metalcore, le successeur à cet "Elite", rôdant déjà dans les parages…

Note réelle : un 3/5 convaincant, "peut mieux faire" comme disaient nos profs eux aussi élitistes et condescendants…

Morceaux préférés : "Feeding Frenzy", "Elite", "Absolute Hell".

Point pochette : Le jour et la nuit par rapport à "Invade" qui était hideuse ! Là aussi on ressent le virage pris vers un terrain plus spirituel, plus travaillé : la forme ne trompe pas sur le fond !

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   REMISSA

 
  N/A



- Andrew Tate (basse)
- Kevin 'drummer' Mcguill (batterie)
- Joe Cocchi (guitare)
- Tim Goergen (chant)


1. Terminal
2. Solace
3. Feeding Frenzy
4. New Holy War
5. The Charm
6. Ataxia Ii
7. Elite
8. I, Blaspheme
9. Absolute Hell
10. Weightless
11. Dreamland



             



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