Recherche avancée       Liste groupes



      
GROOVE METAL  |  STUDIO

Commentaires (1)
Lexique groove metal
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

- Style : Lamb Of God, Chimaera, Soulfly, Machine Head
- Membre : Carnifex
- Style + Membre : Coal Chamber
 

 Bandcamp (20)
 Facebook (19)
 Site Officiel (24)
 Youtube Music (24)

DEVILDRIVER - Trust No One (2016)
Par REMISSA le 14 Octobre 2023          Consultée 689 fois

Aurait-il fallu trois ans à DEVILDRIVER pour sortir une nouvelle galette ? Vivons-nous dans un autre multivers que celui des précédentes sorties, dans lequel les Californiens nous avaient habitués à une régularité bisannuelle ? Non, rassurez-vous (ou pas), cela est en partie expliqué par un changement radical de line-up : on garde Dez et Spreitzer, et le reste dégage ! Un poste de bassiste de nouveau vacant (toujours ça de moins à rémunérer), et la récupération d’Austin D'Amond de CHIMAIRA au mercato au passage.

Et cette version à la fois allégée et renouvelée de DEVILDRIVER… peine à convaincre à mon grand désarroi. Après un "Beast" excellent et un "Winter Kills" pas en reste, la comparaison fait mal, très mal. Disons que pour un groupe de Groove Metal, n'avoir que deux ou trois morceaux effectivement qualifiables de "groovy" à proposer rend l'addition maigre. Le reste est une soupe digeste, bien que fadasse, que l'on aurait saupoudré de pâtes alphabet, histoire de cacher la misère. Et ceci n'est pas une analogie littérale selon laquelle le niveau des paroles viennent rattraper le corps mou de l'album tout entier, jugez-en par vous-même :

"I'm gonna live until I die" - "Feeling Un-God-Ly"

… comme les quatre-vingt milliards d'êtres humains ayant peuplé la planète jusqu'à présent je suppose ?

Non, ce qui sauve ce "Trust No One" est, comme à l'accoutumée le travail vocal de Dez (et pas le sens des insignifiances qu'il déblatère), qui n'a jamais vraiment connu de coup de faiblesse dans sa carrière. Au fil du temps, il a su bâtir un personnage de gaillard qui n'a pas l'air commode aux premiers abords, vraisemblablement pour casser avec l'image renvoyée par le personnage qu'il incarnait dans COAL CHAMBER, bien plus fantasque. En résulte quoi qu'il en soit un prestation de qualité, bien que routinière et sans réel éclat.

En dehors de cela, tout a un arrière goût de déjà-vu, et rien ne marque vraiment les esprits : les morceaux qui feront consensus seront ceux où Spreitzer se réveillera de sa torpeur, et sortira un solo très dansant ou très efficace, à l'instar de "Daybreak" ou de "For What It's Worth" (oh, l'ironie). En dehors de cela, les progressions pentatoniques ennuyeuses, les riffs soporifiques, les licks en looper, et la batterie accompagnatrice mais pas plus ne vous donneront rien de tangible à vous mettre sur la dent…

Et c'est quoi cette manie de ne pas savoir comment boucler un morceau ? "Bad Deeds", "Above It All", et surtout "Retribution" qui finit par trois coups de toms comme une répèt’ d'amateurs afin de meubler, pour ne citer qu'eux, illustrent un réel manque d'inspiration et d’ambition pour un album qui tape simplement à-côté.

Même les titres bonus habituels, "House Divided" et "Evil On Swift Wings" ont l'air de tenir à peu près la route, c'est dire ! Peut-être passent-ils un peu plus facilement sous les radars au milieu de ce fatras ?

Merde, même le titre éponyme, le fameux "Trust No One" est mou des genoux ! Vu l'ambiance de la pochette, il y avait un coup à jouer à la fin, halte à la demi-mesure à la fin !

La critique peut paraître acerbe, surtout pour le fan des premiers jours que je suis, car cet album est loin d'être mauvais au sens premier du terme, mais Dez et Spreitzer nous avaient habitué à bien mieux. Comme quoi une individualité, aussi forte et investie soit-elle, ne peut pas tout porter à bout de bras…

En cette année 2016, "This Deception" fut bien réelle.

Note : ça ne vaut quand même pas 1, mais ça ne vaut pas 3 non plus donc… 2/5 et surtout des gros regrets.

Titres préférés : "Daybreak", "For What It's Worth", "Testimony Of Truth".

Point pochette : méchante, un soupçon cliché, mais qui sort les crocs, c'est le cas de le dire. L'exact contraire du contenu qu'elle renferme pour nos esgourdes…

A lire aussi en GROOVE METAL par REMISSA :


DEVILDRIVER
Beast (2011)
Un bête d'album




DEVILDRIVER
Outlaws 'til The End, Vol. I (2016)
Twelfth upon a time in the west


Marquez et partagez




 
   REMISSA

 
  N/A



- Dez Fafara (chant)
- Mike Spreitzer (guitare, basse, mixage)
- Austin D'amond (batterie)
- Neal Tiemann (guitare, basse)


1. Testimony Of Truth
2. Bad Deeds
3. My Night Sky
4. This Deception
5. Above It All
6. Daybreak
7. Trust No One
8. Feeling Un-god-ly
9. Retribution
10. For What It's Worth
11. House Divided (bonus Track)
12. Evil On Swift Wings (bonus Track)



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod