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SEVENTH WONDER - Become (2005)
Par JEFF KANJI le 20 Octobre 2018          Consultée 1467 fois

Alors on a forcément entendu parler de SEVENTH WONDER à un moment bien particulier ; celui où KAMELOT a vu sa route se séparer de celle de Roy Khan, et dont le successeur fut le talentueux Tommy Karevik, vocaliste de la formation progressive de Stockholm fondée en 2000 par le trio Andreas Blomqvist – Johan Liefvendahl et Johnny Sandin, dont le précédent groupe MANKIND venait de péricliter. Son Metal Prog prend davantage forme avec l'arrivée d'Andreas Söderin dont le travail sera primordial dans les années suivantes. En revanche, il sera plus compliqué pour les progueux de trouver un vocaliste durable, Ola Halén d'INSANIA passant même par là. Mais c'est avec le futur chanteur de THAUROROD que SEVENTH WONDER va trouver son bonheur en la personne d'Andi Kravljača.

C'est ainsi que tant bien que mal, et après avoir réussi à concrétiser un deal avec Lion Music, SEVENTH WONDER est en mesure de proposer son premier album - "Become" - qu'il a bien eu le temps d'éprouver, les quatre titres de la démo sortie deux ans plus tôt étant disponibles dans de nouvelles versions, constituant une armature solide, que les quatre nouveaux titres ne viennent pas entacher. On y trouve déjà une prédominance de la basse, qui aligne plans virtuoses, et ce dès l'introduction du premier titre "Day By Day", prenant même la place d'instrument lead sur les titres les plus développés (en particulier sur "In The Blink Of An Eye"). Et c'est amusant, car à pas mal d'égards, j'aurais tendance à rapprocher SEVENTH WONDER de son cousin SILENT VOICES, qui a connu des débuts similaires, si ce n'est que la formation finlandaise était instrumentale à ses débuts, mais elle aussi dominée par son bassiste/compositeur/fondateur.

Une bonne partie du charme de ce premier album tient au chant d'Andi, qui, comme il le prouvera encore davantage avec THAUROROD, est un chanteur appliqué, au timbre très agréable, et à l'expression à la fois assurée et presque juvénile par certains aspects. Il permet d'apporter à ce premier album une forme d'innocence qui permet de partiellement digérer des passages Prog encore pas tout à fait pertinents, que le groupe parvient toutefois grâce à une science de la construction à imbriquer sans trop de peine les uns aux autres, signes avant-coureurs de la réussite de "Waiting In The Wings".

SEVENTH WONDER se montre capable, séduisant même parfois, et sait composer des pièces cohérentes, tant qu'il ne prend pas trop ses aises. Car je dois bien l'avouer, il est un peu raide de se farcir les deux pièces les plus longues et Prog en fin de parcours, après six titres réussis mais déjà pas aussi évidents que sur un disque de Heavy plus traditionnel. Pas si évident et encore parsemé d'erreurs de jeunesse, comme un riffing pas toujours ultra affûté et une surcharge d'informations qui ne permet que trop rarement d'en prendre plein la tronche devant la virtuosité dont le combo est capable, "Day By Day" avec sa mise en place basse/guitare introductive étant peut-être l'un des seuls exemples palpables, "Become" délivre la came de façon un peu désordonnée.

Le travail des claviers est assez fouillé, et il va sans aucun doute devenir l'une des forces de l'expressivité des Suédois dans les années qui suivent, mais la formation est jeune, pétrie de talent, ce qui ne la dispense de quelques maladresses. Mais le quintette sait déjà écrire des lignes de chant efficaces qui permettent de ne pas se perdre et de rester accroché, au contraire d'un COMMUNIC par exemple ; et l'album de rester malgré tout agréable à écouter à défaut de transcender. SEVENTH WONDER part sur de bonnes bases c'est indéniable, mais "Waiting In The Wings" va clairement faire exploser son potentiel. Retenons tout de même "The Damned" et "Blinding My Eyes" qui avec leurs couleurs Power et vaguement néoclassiques, rappelleront les premiers balbutiements de VANISHING POINT ou encore une fois le SILENT VOICES de "Infernal". Le reste permet de faire tenir la baraque, en attendant des jours meilleurs.

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   JEFF KANJI

 
  N/A



- Andreas Blomqvist (basse)
- Johan Liefvendahl (guitare)
- Andreas Söderin (claviers)
- Johnny Sandin (batterie)
- Andi Kravljača (chant)


1. Day By Day
2. Like Him
3. The Damned
4. Temple In The Storm
5. Blinding My Eyes
6. The Secret
7. What I've Become
8. In The Blink Of An Eye



             



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