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GROOVE METAL MéLODIQUE  |  STUDIO

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Metalhit
Lexique thrash metal
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2018 Catharsis
2022 Of Kingdom And Crown
 

- Style : The Defaced , Meshiaak, Hertz & Silence, Malevolence, Lowdown, Skinlab, Devildriver, Xentrix, Slayer, Kristendom, Pantera, Dearly Beheaded
- Membre : Bpmd, Medication, Vio-lence, Kerry King
 

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MACHINE HEAD - Catharsis (2018)
Par FENRYL le 29 Mars 2018          Consultée 8286 fois

"Born Dead"…
Un album, une chanson de BODY COUNT… "Mort-né"…
Mais c'est ici clairement l'idée que "Catharsis" a fait naître auprès des auditeurs de longs mois avant la sortie de ce dernier LP en date de MACHINE HEAD.

Flynn et sa bande pensaient gérer la communication du groupe à leur avantage. Je pense que tout ceci s'est clairement retourné contre eux… Bien avant de débarquer dans les bacs, ce "Catharsis" était détesté. Martyre sur la place publique.
Pourtant le titre éponyme rappelait sans trop de risques la grande période "The Blackening" et "Unto The Locust". "Beyond The Pale" présenté également avait eu le droit d'essuyer les plâtres avec des accusations de plagiat d'un riff de STRAPPING YOUNG LAD ("Love"). Robb pensait que jouer la transparence en studio, backstage et tout le toutim allait générer une bienveillance autour de la gestation du petit dernier… Bien mal lui en a pris et la naissance du "Bastards" allait définitivement mettre le feu aux poudres.
En singeant un titre que l'on pourrait attribuer au DROPKICK MURPHYS (putain, ce n'est pas une insulte, loin de là !), c'est une tempête de merde qui s'est abattue.

On ne va pas jouer les vierges effarouchées : on sait tous que Robb Flynn aime proposer ce qui fonctionne (qui a dit "bankable" ?) : en voulant voyager, il est à l'origine d'un "Supercharger" ou d'un "The Burning Red", ne l'oublions pas ! Suivre la "mode" n'est pas forcément gage de qualité et de réussite, nous le savons tous.
On cultive ici les paradoxes :
- on a le sentiment de faire du neuf avec du vieux, d'entendre des plans "nouveaux" mais pas tant que cela… Marrant ce "Razorblade Smile", sorte de JUDAS PRIEST x MOTÖRHEAD sous amphet' !
- des textes qui dénoncent… Après un "Volatile" qui s'ouvre sur un "Fuck the world" assez pathéticomique en 2018 !
- on retrouve le retour d'un chant "rapé" ("Triple Beam") quand Robb semble calmer le jeu côté férocité (prestation à saluer côté chant de manière générale) : dur de le retrouver sur ce terrain.
On signalera le retour d'un titre unplugged une nouvelle fois (loin de la qualité d'un "Darkness Within") avec "Behind A Mask". Difficile de ne pas comparer Flynn avec Corey Taylor.
- "Eulogy", titre aérien et lancinant, vient clôturer d'une façon inefficace un album "trou d'air", quand "Volatile" avait mis le feu en guise d'ouverture avec un couplet proche des années 90 (avant un pré-refrain et un refrain pénibles avec le temps). Le côté épique et puissant de l'album s'en trouve castré comme un vulgaire poulet. Perte de mojo immédiate.

Ma véritable question est inévitablement "pourquoi cette durée ?". On ne les pensait plus capable de reprendre le cap des albums interminables mais ici avec quinze titres pour 1h15, l'indigestion est plus que possible dans cet océan de diversité, mais surtout de médiocrité.
Du chiant ("Psychotic", "California Bleeding" d'un SKINLAB ?), du tiré d'un opus de SLIPKNOT ("Grind You Done") ? Oui, on peut aussi citer des relents d'un TRIVIUM…
"Catharsis" (titre éponyme) est plaisant et efficace (le groupe y fait l'étalage de tout son talent de production) tout comme "Heavy Lies The Crown" qui soulage les mémoires des fans voire "Kaleidoscope".

Au final, "Catharsis" s'aborde ou (se) saborde (au choix) de différentes façons : en étant de loin l'album le plus "mélodique" des Américains, il recèle un paquet d'influences modernes. Il est surjoué, gavé de surenchère à outrance.
Doté d'une production à toute épreuve, il est desservi par un gavage du Sud-Ouest de la France, rendant la bête bien trop grosse et incapable de contenter gustativement parlant ses consommateurs.

Comme on me le souffle discrètement à l'oreille : "c'est sans saveur à part quelques titres…".

Note réelle : 1,5/5.

P.S : Direction le 106 à Rouen le 22 mars 2018 pour se forger une opinion...

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   FENRYL

 
   JOHN DUFF

 
   (2 chroniques)



- Robb Flynn (chant, guitare)
- Dave Mcclain (batterie)
- Phil Demmel (guitare)
- Jared Mceachern (basse, chœurs)


1. Volatile
2. Catharsis
3. Beyond The Pale
4. California Bleeding
5. Triple Beam
6. Kaleidoscope
7. Bastards
8. Hope Begets Hope
9. Screaming At The Sun
10. Behind A Mask
11. Heavy Lies The Crown
12. Psychotic
13. Grind You Down
14. Razorblade Smile
15. Eulogy



             



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