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RIVAL SONS - Great Western Valkyrie (2014)
Par CHAPOUK le 18 Juillet 2014          Consultée 5796 fois

Encore du RIVAL SONS ? Ben oui ! Le dernier "Head Down" s’était finalement révélé surprenant et sympathique, le groupe prenait enfin une voie qui lui était propre alors on peut espérer une certaine continuité sur cette voie pour ce nouvel opus.

Évidement ceux qui ne jurent que par LED ZEP et consorts barrez-vous tout de suite et n’écoutez jamais ce skeud, car il est empreint comme ses prédécesseurs d’une ambiance revival 70’s. C’est plus qu’affirmé au bout de 4 albums ; le fait que les RIVAL SONS marchent dans les empreintes de leurs « ancêtres » est incontestable. Mais ça y est ! Enfin ! Le groupe a son propre son à lui ! Fini de jongler entre le moderne et le pseudo ancien ça y est les Ricains se sont décidés. Et c’est très agréable d’écouter les 3 premières compos, pourtant pas forcément très intéressantes (on y reviendra un peu plus tard), avec un son chaud, crépitant et poussiéreux (faisant un peu penser à du Stoner mais en plus léger tout de même) une guitare bien tranchante, une section basse-batterie typiquement seventies et un Jay Buchanan toujours au top de sa forme vocale.

Alors je disais que les trois premiers titres de ce "Great Western Valkyrie" n’étaient pas forcément intéressants, ben non parce qu’ils sont totalement prévisibles en fait. Le groupe ne se foule pas trop et propose un Rock 70’s bien classique peut-être même trop. Disons qu’ils font plus office de tapisserie, et servent simplement à introduire le skeud qu’autre chose. Sans pour autant être mauvais, ils ne transcendent pas vraiment l’auditeur même après plusieurs écoutes ils ont tendance à lasser. Exception faite de "Play The Fool" qui malgré sa rythmique un peu répétitive et son refrain qui me rappelle celui de "Baby Love" de The SUPREMES (mais si ! Vous savez la chanson de la pub Blédina, rappelez-vous !), est nettement plus pêchu tout du long et comporte un break un peu psyché et, sur la fin, un solo très inspiré !

On se calme un peu par la suite avec "Good Things", un morceau très Soul, où la guitare est volontairement mise en retrait par rapport au chant et à la section rythmique, pour laisser place à un univers de velours où Jay se calme un peu et se la joue légèrement crooner, sans trop en rajouter pour autant. Un titre qui dégage un très bon groove et un très bon feeling et qui se termine d’une façon qui introduit l’univers dans lequel on va replonger quelques secondes plus tard avec "Open My Eyes". Coucou ! Re-bienvenue dans le monde Stoner, avec une guitare bien grasse et une rythmique typiquement ricaine (vous savez, le genre de truc qui, quand vous l’écoutez, vous donne l’impression de marcher dans un désert brûlant au milieu de cactus). Et là on se rend compte que les RIVAL SONS excellent quand même bien dans le psyché. Comme idoles ils auraient dû choisir JEFFERSON AIRPLANE plutôt que LED ZEPPELIN. Car whouhou le LSD doit être de rigueur pour écrire leurs compos, ou si c’est pas le cas ça donne envie d’en prendre ! C'est vraiment flagrant dans "Belle Starr" ou "Rich And The Poor". Dans le premier les changements de climat musical sont brutaux et imprévisibles, et remplissent parfaitement leur rôle de psychotrope auditif ! Le second est vraiment un ovni mais très réussi qui dégage une ambiance bien spéciale, à la fois rageuse (enfin pas trop non plus, une rage de hippie on va dire lol) et mélancolique, avec des airs fantomatiques parfois. Un titre très prenant mais sans réelle structure je crois, et le comble c’est qu’une fois emporté dans l’élan de Jay et sa bande on en a strictement rien à foutre de savoir où on va atterrir !

Le skeud, se termine admirablement par "Destination On Course", qui est précédé d’un morceau acoustique typiquement ZEPPELINien : "Where I’ve Been", où Buchanan est encore une fois possédé par l’esprit du groupe au dirigeable. Mais le top, le must, c’est tout de même cette ballade superbe qu’est "Destination On Course" ! Alors oui ça dégouline d’amour, mais pas d’amour niais, non, un amour déchiré (comme le chant de Buchanan) accompagné pour le soutenir de chœurs féminins (les chœurs des Valkyries ?). Une chanson à la fois sincère, sensuelle et érotique, oui là aussi c’est de la musique de baise ! Mais pas celle qu’on met pour pécho un coup d’un soir, non c'est un titre que tu mets quand tu veux emballer quelqu’un pour de vrai, vraiment lui mettre le grappin dessus et qu’il/elle n’imagine sa vie qu’uniquement avec toi après ça. Un titre profond si je puis dire !

Décidément les RIVALS SONS sont plein de surprises et affirment leur maturité avec cet album, c’est bien qu’ils continuent dans ce sens-là, c’est la voie qui leur convient le mieux. Au lieu de s’embourber dans le revival et de risquer une glissade dans le plagiat le groupe explore le chemin qu'il avait commencé à arpenter avec "Head Down" et s’en sort remarquablement !

4,5/5.

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   CHAPOUK

 
   DARK BEAGLE

 
   (2 chroniques)



- Jay Buchanan (chant)
- Scott Holliday (guitare)
- Mike Miley (batterie)
- Robin Everhart (basse)


1. Electric Man
2. Good Luck
3. Secret
4. Play The Fool
5. Good Things
6. Open My Eyes
7. Rich And The Poor
8. Belle Starr
9. Where I've Been
10. Destination On Course



             



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