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DOOM METAL  |  STUDIO

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AVATARIUM - Avatarium (2013)
Par CANARD WC le 16 Avril 2014          Consultée 6227 fois

Sans vouloir jouer les misogynes « manowariens », les meufs n’ont rien à faire dans le Metal. Sur scène ou dans la fosse, elles sont « hors sujet » depuis toujours. Fondamentalement, elles n’y comprennent rien et les quelques exceptions qui confirment ma règle ne méritent pas vraiment qu’on me coupe la parole, alors fermez-la. Même Nietzsche le dit lui même dans son "Crépuscule des idoles" :

"La femme accomplie commet du Metal comme elle commet un péché véniel : à titre d’expérience, en passant, en se retournant pour voir si on la remarque, et pour qu’on la remarque"

Sacré Friedrich.

Comme je sens que ça tique derrière mon écran, je vous laisse faire un petit tour de piste mental.

Alors ? Vous voyez ? De Lita FORD en passant par toutes les gotho-poufs (EVANESCENCE, OUIOUI TEMPTATION etc.), franchement pas de quoi polémiquer.

Quoi ? NIGHTWISH ? Oui, c’est vrai. Mais quand la principale qualité du groupe repose sur le cristallin de sa chanteuse, je voudrais qu’on me donne le rapport avec notre belle musique bien virile et testostéronée (quand bien même ils n'ont réussi à pondre que deux bons albums qui sont "Wishmaster" et "Oceanborn"). Et que tous ceux qui ont envie d’évoquer ARCH ENEMY sortent de la salle et se taisent à jamais : Angela « j'ai des couilles » GOSSOW braille justement comme un mec pour survivre dans un monde d’hommes pour les hommes qui aiment les hommes. C’est précisément pour cela qu’a contrario nous supportons les chanteurs aux timbres de gonzesses, pourvu que nous restions quoiqu’il arrive « entre couilles ». Alors je « vais vous dire, on est des loups, on est fait pour vivre en bande », mais sans les poulettes qui ne savent pas apprécier nos riffs ni MOTÖRHEAD à sa juste valeur.

J’en étais à ce stade de réflexion avancée avant de tomber sur ce AVATARIUM, présenté comme du Doom avec poulette au micro. Plus précisément, il s’agit de sous-CANDLEMASS avec une « vraie » chanteuse qui officie. Je suis donc rentré dans l’album avec un a priori maousse et j’en ressors charmé et pensif. Il faut se rendre à l’évidence : AVATARIUM, ça n’est pas de la merde, c’est même plutôt pas mal. Honnêteté intellectuelle oblige, je suis « obligé » d’allumer trois loupiotes pour cet album et il se pourrait même que dans les années à venir je brandisse cette chose comme l’exception à ma règle suce-bite évoquée plus haut comme quoi les gonzesses doivent dégager de notre musique à tout jamais.

AVATARIUM riffe au ralenti sur des airs d’outre-tombe. On connaît. Le Grand BLACK SAB’ a formulé la chose il y a fort longtemps, juste avant que ST VITUS et CANDLEMASS ne reprennent cette tambouille à leur compte. Sauf qu’à chaque fois, derrière le micro, au pays du proto-Doom c’est le royaume de la pleurniche. Voix plaintive, intonation de suicidaire en puissance, douleur et souffrance car c’est la norme quand on joue cette carte-là. Donc sur le papier (à musique), coller une nana est plutôt une bonne idée. Encore eusse-t-il fallu que la donzelle évitât les clichés de la gotho-pouf d’opérette ou de la diva gothique à deux ronds. Ce qui n’est pas le cas. Jennie-Ann SMITH chante sans manière, avec délicatesse et velouté. Un zeste de grâce dans un horizon gris anthracite, le contraste fonctionne assez bien. C’est « tristouille » comme il faut ("Bird Of Prey"), incantatoire ("Moonhorse" avec le break super SABBATH-ien), un rien émouvant même sur "Pandora’s Egg".

Puis il y a le reste, une tambouille qui pue le vieux CANDLEMASS au taquet (époque Messiah) donc par extension le BLACK SABBATH des temps antiques. Ce qui nous amène à penser, vu l’évidente ressemblance que monsieur Leif Edling porte en lui (et à lui tout seul ?) une grande partie de l’esprit de CANDLEMASS. Même dans la façon de se traîner un peu, de tirer un poil sur la corde, on s’ennuie magnifiquement comme à la grande époque de Messiah. Comme toutes les compos ont heureusement quelque chose à dire, AVATARIUM tire son épingle du jeu et vient donner un joli petit coup de grisou à notre quotidien.

AVATARIUM s’éteint sur "Lady In The Lamp", sur une Dame en noir qui éteint la lampe. Une douce obscurité nous recouvre alors. Tout en feeling, juste quelques fragments de guitare qui accompagnent la miss au crépuscule d’un album qui décidément s’il n’est pas parfait réussit vachement bien son coup. Même auprès des gros cons de misogynes manowariens dans mon genre.


Note : 3,5/5.


Morceau préféré : "Lady In The Lamp"

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- Jennie-ann Smith (chant)
- Marcus Jidell (guitare)
- Carl Westholm (claviers)
- Leif Edling (basse)
- Lars Sköld (batterie)


1. Moonhorse
2. Pandora's Egg
3. Avatarium
4. Boneflower
5. Bird Of Prey
6. Tides Of Telepathy
7. Lady In The Lamp



             



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