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69 commentaires notés [?]
Iron Maiden
No Prayer For The Dying
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le 03 Janvier 2020 par FRED
Enfin !
Après les errements vaguement FM ou pseudos intellectuelo-progressifs, Harris se décide à reprendre les choses en main ! Exit l'indécis « Willy Wontee », mécontent des choix stratégiques du patron, et qui se décide, après moult tergiversations, à se consacrer à une carrière solo qui lui permettra enfin de prouver à la planète entière et à l'univers ses talents tant loués de compositeur... Pour le résultat parfaitement médiocre et insignifiant désormais bien connu de tout un chacun.
Le directeur du personnel, conseillé par son ingénieur aux sirènes d'alertes aériennes, décide du recrutement de l'excellent ouvrier métallurgiste J.Gers, qui, par son jeu très inspiré par l'Homme En Noir Qui Ne Sourit Jamais, insuffle, ce n'est pas trop tôt, l’enthousiasme et le grain de folie trop absents des produits de la multinationale britannique depuis le pourtant très imparfait rond de vinyle commercialisé en 1982.
Compositions directes et sans fioritures sont ici à l'honneur, renouant ainsi en partie avec l'esprit frondeur et Rock du mythique "Killers", le tout serti dans un écrin rugueux, produit d'une salutaire production-maison « made in Barnyard » et déclinaison inespérée du fameux « Do It Yourself », hérité de la NWOBHM (remember "The Soundhouse Tapes" ou "The Def Leppard EP", entre autres...). Back to the roots !
Aucun morceau n'est à jeter sur ce brûlot parfaitement manufacturé, et les compositions s'enchaînent sans temps mort. Même "Hooks In You", dernière offrande de Smith au pourtant bien grotesque Eddie The Head, est transfiguré par la magie d'un bain de jouvence que rien ne laissait pourtant présager !
Las, cet album sera fort mal compris ! Voué au gémonies par une diabétique et aveugle cohorte de pseudos-fans plus accros à la guimauve qu'au vrai Heavy Rock'N'Roll Street, et malgré un "Mother Russia" en forme de concession à ces derniers, Harris parviendra néanmoins à décrocher pas moins de trois Top 10 au Royaume Uni, grâce aux excellents "Bring Your Daughter...", "Tailgunner" et "Holy Smoke". Comme quoi, la qualité et l'honnêteté payent toujours !
Rattrapé par les exigences du marché et l'impérative nécessité d'honorer ses traites bancaires, le célèbre homme d'affaires londonien, ne pouvant se décider à laisser choir son statut nouvellement acquis de Gentleman Farmer, se résoudra malheureusement à revenir en partie dans le « droit chemin » du business pour un "Fear Of The Dark" sans direction musicale précise, résultat bâtard d'un constant louvoyage entre esprit Rock'N'Roll un peu forcé aux entournures et prétentions lyrico-progressives carrément faisandées (album déjà noté, 5/5, évidemment !).
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le 31 Juillet 2019 par ZEPEKENIO
Passons au mouton noir, au pestiféré "No Prayer For The Dying". Vilipendé, raillé, méprisé, ce huitième album est la cible des critiques d'un nombre considérable de fans du groupe le jugeant indigne et raté.
Après un "Seventh Son..." bluffant d'inspiration et de sophistication, Steve Harris veut revenir à un Heavy Metal plus hargneux, moins grandiloquent.
Verdict ? "No Prayer..." n'est effectivement pas un grand disque et souffre de la comparaison avec ses glorieux prédécesseurs. Le choix de "Holy Smoke" en premier single est désastreux: un titre pathétique musicalement, déplaisant, vieillot, presque ringard à classer avec "The Apparition" ou "Quest For Fire" dans les gros flops du groupe. "Fates Warning", malgré une intro séduisante, s’essouffle vite et son refrain devient vite pénible tandis que "Hooks In You" s'avère sans saveur. La pièce épique "Mother Russia " aurait mérité davantage de soin, elle a clairement un gout d'inachevé et de précipitation.
Une baisse certaine de niveau évidente. Mais ce huitième album mérite t'il cette vindicte populaire ?
Non car il a une énergie, un côté direct, sans fioritures plutôt plaisant.
"Tailgunner", "Public Enema Number One" sont efficaces, véloces, bien sentis.
"The Assassin", suite de "Killers", a une atmosphère menaçante et nocturne sympathique (même s'il n’atteint pas, loin de là, l'intensité de son aîné).
Enfin, le titre éponyme et "Bring Your Daughter..." sont vraiment d'excellents titres, le premier, précurseur des ambiances celtiques à venir sur "Brave New World" ou "Dance Of Death", le second très communicatif avec sa trame horrifique (logique, c'est une BO d'un Freddy).
Conclusion, un disque certes loin de ce que MAIDEN est capable de faire de mieux mais assez attachant. Je le trouve notamment bien plus homogène que son très surestimé successeur "Fear Of The Dark".
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le 29 Octobre 2018 par PATATUS EMERITUS
Au delà des jubilatoires "Tailgunner", "Holy Smoke", et "Bring Your Daughter..." MAIDEN faisait connaissance avec la médiocrité après sept albums quasi parfaits. Bâclé.
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le 03 Septembre 2018 par NAPALMFRED
Cet album est le contre-pied parfait de "Seventh Son...". C'est un album que j'écoute toujours avec plaisir. Visiblement il n'a pas répondu aux attentes de beaucoup mais il reste un très bon album de Heavy. C'est agréable de lire quelques commentaires positifs sur "No Prayer...", un album à réhabiliter.
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le 31 Août 2018 par RICHTER
Entièrement d'accord avec Clem. Et même sans le comparer aux prcécédents, ce NPFTD, manque clairement d'inspiration, beaucoup de refrains bateaux.
Le disque est pas dégueulasse, mais même en cherchant un substitut à "Killers", aucun titre là-dedans ne vaut un "Wrathchild", "Genghis Khan", ou encore un "Phantom Of The Opera"...
Le groupe est juste fatigué...
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