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Blind Guardian
A Night At The Opera
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le 10 Septembre 2009 par NICO


Eh bien je ne serais pas dythirambique non plus.

J'adore BG et pourtant je ne connais vraiment à fond que "NIME" et "Twist". Ici on est vraiment dans l'excès, le trop de tout.

C'est un sacré boulot c'est vrai, mais comme d'autres, je ne trouve pas que ce soit très payant . Je me sens un peu écrasé par tout ce... bruit.

Allez, va pour Moyen avec 2 ** mais je promets de me le remettre quelques fois au casque bien peinard pour essayer d'en tirer tout ce que j'aurais pu rater !

le 03 Septembre 2009 par GIOK


Je me sens obligé de défendre ce qui est pour moi le meilleur album de power metal de tous les temps.

J'ai écouté cet album au minimum 500 fois et "And Then There Was Silence" au minimum 2000 fois (je sais, je suis un grand malade).

Jamais aucun album ne m'a procuré autant de plaisir que celui-là. Je reconnais qu'il m'a fallu 3-4 écoutes pour commencer à entrevoir le génie du barde aveugle. Mais une fois la porte ouverte, c'est magique.

Je pourrai passer chaque titre en revue, mais mis à part le dernier qui est en dessus de tout ce qui existe, ce n'est que de la bombe, du génie à l'état pur sans aucun temps mort, sans aucune baisse de régime.

La voie de Hansi est au sommet, les guitares explosent de partout, la batterie sonne la charge.... Ces pistes superposées sont juste LE TRUC qui rend cet album absolument gigantesque.

Et tant pis pour ceux qui n'arrivent pas à tout avaler. Ils manquent juste une expérience unique. Une musique dense, complexe et incroyablement riche, que chaque écoute révèle une nouveauté.

J'ai adoré "NIME", je déifie "ANATO".

Merci les bardes, Merci.

le 02 Septembre 2009 par MOI


"ANATO", c'est comme les cookies pépites de chocolat/nougatine. T'en prends un ou deux, c'est le bonheur. Tu t'enfiles toute la boîte, c'est dur de ne pas gerber.
Trop de pistes de voix superposées, trop de mélodies de guitares qui s'entremêlent, trop de chœurs, trop de breaks, trop de tout. Sur le papier, ce disque est absolument imbitable.

Et pourtant... à petite dose, ça passe très bien. Plus varié qu'il en a l'air (on passe du Heavy au Folk, du Rock au Speed,...), porté par un Hansi Kursch absolument bluffant et réhaussé par des refrains accrocheurs qui constituent d'excellents points d'ancrage.
Un véritable OVNI absolument délicieux malgré ses kilos en trop.

le 02 Septembre 2009 par SIEGFRIED


Qu'est-ce que BLIND GUARDIAN nous a fait ? Déjà dans "NIME", Hansi prenait une voix douteuse("The Eldar" et tous les chœurs), mais alors là c'est une catastrophe ! Où sont passées les voix enragées de "IFTOS" et de ses prédécesseurs ? Que sont devenus les refrains dépourvus de chœurs frisant un air "tapette" ? Et en plus certains osent affirmer que la voix d'Hansi sur "ANATO" est la meilleure de sa carrière ?
Regardons les choses en face: BLIND GUARDIAN a essayé de composer des morceaux riches mais les résultat est assourdissant et beaucoup trop opéra(ce n'est plus du BLIND GUARDIAN).
Positivons alors: il y a quand même un morceau qui ressort du lot, "The Maiden And The Minstrel Knight". Pourquoi ? Mais parce qu'on y trouve un peu de calme, un morceau audible et bien construit et des couplets chanté par Hansi non dédoublé.
Après 4 très bons albums, je suis terriblement déçu par cet Opéra "Tapiolle". Ce ne sont pas toujours les morceaux compliqués les meilleurs. BLIND GUARDIAN a intérêt à corriger le tire vite fait !

Ma note: 2/5 car il faut tout de même admirer le travail monumental (malheureusement sans résultat).

le 01 Septembre 2009 par LUDOVICO


C’est album n’est composé que de bons morceaux. Le lyrisme y est très puissant servi par un chanteur au timbre de voix magnifique : Hansi Kürsch.

La très grande majorité des titres sont très rapides d’où une certaine sensation de linéarité si on écoute cet album d’une oreille distraite. Mais en se concentrant, se révèlent de subtiles nuances et arrangements. Il faut écouter ce disque plusieurs fois avant d’en saisir toute la quintessence.

Le reproche que je ferais c’est que le lyrisme de cet album est en partie dû à des artifices de studios. En effet, Hansi Kürsch alterne ses lignes de chant simple qui se chevauchent avec des lignes de chants doublées. (Pas la peine d’essayer de faire un karaoké, à moindre d’être deux.)
Mais à l’oreille c’est vraiment très esthétique et efficace. Les refrains de tous les morceaux frappent directement, tel un uppercut.

Quelques bémols tout de même, l’intro à la guitare de « Sadly Sings Destiny » est complètement raté, mais après trente secondes, c’est oublié car le morceau est très bon.

« Wait For Answer » et « The Soulforged” sont d’un niveau légèrement inférieurs aux autres titres.

Ce qui m’a gêné en écoutant cet album les premières fois c’est que le batteur Thomas Stauch use et abuse de la double-pédales qui ajouté aux chœurs de Hansi Kürsch rend l’audition de la guitare difficile (je ne parle même pas de la guitare rythmique et de la basse), c’est pourquoi j’écoute cet album principalement aux écouteurs.

Pour terminer, parlons du plat de résistance en guise de dessert, le dernier titre : « And Then There Was Silence ». Rare sont les morceaux de plus de dix minutes qui ne souffrent d’aucun temps mort. Celui-là est tout bonnement exceptionnel de bout en bout.

Un très bon album qui use parfois d'un peu trop de techniques artificielles et qui peut être éprouvant à la longue. Je l’écoute toujours avec grand plaisir mais avec parcimonie.














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