Tout le monde me dit que SHINING est formidable, qu'il n'y a pas mieux comme sensation, que ce groupe est transcendantal. Mouais, bah j'ai pas bien capté le truc alors... Prenons ce numéro IV.

L'intro est inutile et donne envie de passer à la plage 2 directement. Erreur, parce, il faut bien l'avouer, le "début" de "I Och..." est assez classe et me fait penser à du ARCTURUS en plus sage. Cette mise-en-bouche passée, voici les riffs Black tant attendus. Ok, ça accroche mais voilà que se pointe le truc qui fait que je vais décrocher assez vite : la redite. Quasi toujours la même rythmique (même si, comme vous, je vois le travail sur les apports mélodiques). Seul le final au piano me redonne de l'espoir (euh, mauvais jeu de mot, là).

Et il en ira de même avec les autres compos. Ah, bien sûr, le break de "... Architektur" est séduisant mais, ici, dès l'apport de la batterie, ça ressemble à du MAYHEM ! Alors, je veux bien qu'Hellhammer soit de la partie - et que son jeu est toujours aussi impressionnant -, le fait que ça sonne comme d'autres groupes gâchent l'univers de SHINING, trouve je. Etc...

Pourtant, c'est avec le plus accessible "VI" que j'avais découvert le groupe. Et je lui trouvais un certain attrait. Devrais-je persévérer à découvrir ce Black dépressif ? Je doute vraiment ; j'vous dit, je dois pas avoir compris l'effet SHINING, dommage...

Et puis, la prod est tellement "propre" que ça colle pas avec ce genre de Metal, non ?

On me dit aussi qu'il faut que je mette la main sur le "V" pour me rendre compte réellement de l'impact musical de Kvarforth. Encore faut-il le trouver !