Noël 2004. Oui je me souviens parfaitement de quand date ma rencontre avec ENSIFERUM. À l'époque, du haut de mes seize ans, je m'étais pris en pleine face ce premier album éponyme ainsi que son successeur "Iron". Je me souviens encore mimer les instruments sur "Token Of Time", chanter (très mal) le refrain conquérant de "Guardians Of Fate" ou prendre mon pied sur l'énorme "Old Man". Pendant presque une heure, on est happés par cette rage guerrière qui sait rester en permanence ultra-mélodique, quel pied !

Cet album m'accompagne depuis presque deux décennies, tel un compagnon de route fidèle qui ne vous déçoit jamais. Car cet "Ensiferum" ne m'a jamais déçu. Je dirais même que je l'aime de plus en plus, les Finlandais ayant réussi quelque chose de fort, de frais et d'addictif.

Dix-neuf ans plus tard, le constat est sans appel, ce premier effort est une référence pour moi. Il constitue également la meilleure porte d'entrée pour découvrir l'univers guerrier d'ENSIFERUM. Il a des défauts oui, comme ce chant clair un brin faiblard mais je ne lui en veux pas. Au contraire, je trouve que ça lui ajoute un charme supplémentaire. Merci Jari et Markus d'avoir pondu cet album essentiel pour moi.