Le Death Metal est reconnu. Apprécié pour ses qualités rythmiques indéniables et son énergie jouissive et son trip satan and co. DEICIDE est là et compte bien rester maître incontesté du style qui s’agenouille devant la puissance du démon. C’est exactement le cas de ce troisième méfait. Obscurci par une conviction qui semble inébranlable, alourdi par le poids de ses mots, envenimé par l’hystérie crétine de ses géniteurs, DEICIDE rayonne.
Neuf coups de semonces. Neuf trompettes qui sonnent l’apocalypse et moins de trente minutes pour le dire. Formule devenue un leitmotiv pour ce combo, ce fier artisan du massacre des serviteurs de Dieu qui met le paquet sur les attaques envers lui. Syntaxe haineuse (« Confessionnal Rape »), image ultra violente d’un parti pris jamais démenti (voir l’intérieur du booklet), le vile quatuor peu être content de lui. Son art est intègre et sa brutalité rehaussée par un son ultra massif qui crée ce tourbillon de riffs en fusion.
En 95, DEICIDE met les points sur les « I » et des mandales dans la gueule !
Impressionnant, très impressionnant…