Pâle copie, pâle copie, je dis non !

Oui, l’ombre de Dani et de ses sbires ne sont pas loin ; néanmoins, l’astuce de ce groupe est de créer des espace plus "optimistes" tel le long passage de ""Beneath A December Twilight" à partir de 3’33’’ (et qui trouve son apogée à 4 minutes et 22 secondes) pour l’exemple.

Ce qui diffère également, ce sont les titres qui ont l’air d’être terminés et que HECATE ENTHRONED relance de plus bel avec un enthousiasme débordant (c’est glauque de la part de Blackeux confirmés !). Et puis, outre le fait de structures similaires, les ambiances passent souvent du très violent au tragique sans la pompeuse atmosphère grandiloquente du "vampiresque" COF. En fait, beaucoup de passages aèrent les compositions. Là où Dani adore enfoncer son pieu, HECATE préfère s’envoler vers d’autres contrées.

Alors ok, si vous démarrez dans la découverte du Black avec claviers, c’est entendu, y pas photo. OUI MAIS, en ratant une audition attentive de ce "Slaughter…", vous pourriez déceler ce qui fait la différence. Ce n’est pas un album inutile (ou pire, plagiaire), non. Si vous adorez le Black Symphonique, vous percevrez la véritable personnalité d’HECATE. Souvenez-vous, d’aucun disait qu’un certain DIMMU B. plagiait à son tour le Dani vers 1994-96 avant le monstrueux "Enthrone Darkness Triumphant" de 1997 !!!

Bien sûr, des longueurs sont bien présentes mais le voyage permets de nous envahir avec volupté et grâce circonspectes. Il faut, en quelque sorte, vous laisser pénétrer (je compatis, c’est dur) et alors là, leur univers vous comblera, amateur de Black Sympho : lorgnant plus sur le romantisme que sur le vampirisme… Ok, la nuance est infime mais bon, c’est avec ce raisonnement que j’ai accepté d’écouter "The Slaugter Of Innocence, A Requiem For The Might ". Et vous ?