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WASP - Inside The Electric Circus (1986)
Par DARK BEAGLE le 28 Février 2021          Consultée 1056 fois

Blackie Lawless est un clown. Un clown psychopathe qui ferait passer Grippe-sou pour un être incompris. Enfin, j’exagère. Mais à cette époque, il ne donnait pas forcément envie d’être croisé dans une ruelle déserte durant une nuit noire (aujourd’hui, la question se pose aussi ceci dit). Ici, il nous convie à un Freak Show dont il a le secret, les musiciens qui l’entourent étant les bêtes de foire les plus monstrueuses qui soient à moins que ce ne soit le maître de cérémonie himself (et qui a récupéré la guitare) qui soit l’attraction principale avec son look pour le moins… euh… pittoresque.

"Inside The Electric Circus" est un disque étrange. Il semble faire la synthèse entre "Wasp" et "The Last Command", prenant des ingrédients des deux précédents opus pour faire sa propre tambouille, qui finalement ressemble à du WASP pur jus, mais sans forcément retrouver la niaque qui caractérisait le groupe en 1984. Et au final, on en arrive à ce constat un peu amer : ce n’est pas une déception totale, mais ce n’est pas Byzance non plus.

Le groupe a un rythme de fou depuis ses débuts. En trois ans, Lawless et sa bande balancent trois albums, c’est peut-être trop rapide, trop dense comme rythme et le résultat final manque de profondeur. Et le groupe se paye le luxe de lâcher deux covers au milieu de tout cela (gros oui pour le "Easy Livin'" de URIAH HEEP que WASP s’approprie de façon assez spectaculaire). Il y a du remplissage sur cet album, avec cette formule qui se répète fréquemment, qui va presque apporter un trop plein de mélodies.

Mais malgré tout, il y a des titres bien balancés. "Restless Gypsy" est une pure merveille par exemple. Lawless module plus sa voix, il porte très bien le morceau. On le retrouve également en mode « dangereux » sur "Sweet Cheetah", qui a du mordant et qui passe très bien. Mais il y a cette tendance à combler les vides par des morceaux plus moyens qui peinent à exister et que l’on oublie aussitôt l’album terminé ("9.5. - N.a.s.t.y", qui m’oblige toujours à m’emparer de la pochette pour me rappeler du titre de la chanson, pour l’oublier l’instant d’après… Jamais pu la retenir celle-là).

De la première époque, "Inside The Electric Circus" est clairement le plus faible pour moi. Certes, il y a des passages qui ne déméritent pas, mais globalement, c’est de la redite, sans le génie qui habitait les modèles. Il apparaît donc essentiel que le groupe change sa façon de procéder et Lawless semble en être conscient et il se révolutionnera complètement sur "The Crimson Idol" en cherchant déjà clairement à se démarquer sur "The Headless Children".

Note réelle : 2,5/5.

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   (3 chroniques)



- Blackie Lawless (chant, guitare)
- Chris Holmes (guitare)
- Johnny Rod (basse, chœurs)
- Steve Riley (batterie, chœurs)


1. The Big Welcome
2. Inside The Electric Circus
3. I Don't Need No Doctor
4. 9.5.-n.a.s.t.y.
5. Restless Gypsy
6. Shoot From The Hip
7. I'm Alive
8. Easy Living (reprise Uriah Heep)
9. Sweet Cheetah
10. Mantronic
11. King Of Sodom And Gomorrah
12. The Rock Rolls On
13. Flesh And Fire (bonus)
14. D.b. Blues (bonus)



             



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