Cette kro-express était à l'origine la chronique principale avant d'être réécrite par FENRYL

En 1996, W.A.S.P. entamait sa reformation (en fait le retour de Chris Holmes...) par le douteux "Kill, Fuck, Die" avec ses sonorités électroniques peu convaincantes et ses textes tellement malsains qu'ils en devenaient presque ridicules. Ajoutez à cela une tournée dont la mise en scène cherchait désespérément à provoquer le scandale pour attirer les foules... Enfin bref je m'égare et dérive dangereusement vers le hors-sujet !

Heureusement, deux ans plus tard avec "Helldorado", Blackie et ses amis rectifiaient le tir. Mais il aura fallu attendre le nouveau millénaire pour que W.A.S.P. retrouve ENFIN le son caractéristique qui fit son succès au milieu des années 80. Alors bien sûr, les avis vont diverger. Car d'un côté, W.A.S.P. prend le risque de n'intéresser que ses fans, car le jeune public ne voudra probablement pas écouter une musique qu'il considère comme datée ; c'est bien sûr un problème qui se pose à tous les groupes qui font le choix de revenir en arrière - car ne nous voilons pas la face, c'est bel et bien la démarche adoptée par W.A.S.P. Mais d'un autre côté, les fans historiques du groupe vont adorer ce "Unholy Terror", parce que c'est justement le genre d'album qu'ils veulent entendre.

En revenant aux bases de son style, W.A.S.P. prouve qu'il n'a rien perdu de sa créativité, ni de son énergie. C'est rock'n'roll, ça dépote et ça fait du bien. Montez le volume, les "Let it Roar", "Loco-Motive Man" ou "Who Slayed Baby Jane?" vous pètent à la gueule. Le chant de Blackie est toujours aussi jouissif, les riffs sont destructeurs. Et même les quelques minutes de répit proposées par "Euphoria" permettent tout juste de reprendre son souffle !

Évidemment, c'est sur scène que cet album prendra toute son ampleur, album que le groupe sera probablement heureux de jouer en live. Et que le public sera heureux d'entendre. Ouf, le grand W.A.S.P. est de retour !!