Cette kro-express était à l'origine la chronique principale avant d'être réécrite par DARK BEAGLE

Ce premier essai de VAN HALEN est un MUST qui fait partie de ces albums ayant laissé une trace indélébile dans l'Histoire du Hard Rock, du Rock au sens large. En 1978, un jeune guitariste surdoué, Eddie Van Halen, révolutionne le monde de la guitare en distillant une technique d'extra-terrestre (pour l'époque s'entend) et en passant maître dans l'art du tapping.

A ses côtés, il peut compter sur un chanteur charismatique (David Lee Roth), doté d'une gouaille à couper le souffle et d'une présence scénique over the top. Cet album fut l'un des précurseurs du mouvement Hard US (mon style de prédilection !!) ; mais aussi le point de départ d'une carrière jalonnée d'albums multi-platine, de grosses tournées dans les stades, d'une longue aventure qui l'aura propulsé au statut de groupe légendaire, mythique.

Toutes les conditions sont là pour faire de cet opus un album culte : la pochette de l'album nous montre séparément chaque musicien en pleine action. Ce seul détail montre un groupe flamboyant avec une aura, une envergure. Enfin, musicalement, le tandem Eddie Van Halen/David Lee Roth fonctionne de façon magistrale, appuyé efficacement par la section rythmique Michael Anthony(basse)/Alex Van Halen(batterie).

La magie opérant,tous les titres sont des pures bombes Big-Rock/Hard Rock : que ce soit l’époustouflant instrumental "Eruption" (sur lequel tant de guitaristes se sont cassés les doigts), les tubes "Ain't Talkin' 'bout Love", "Runnin' With The Devil", l'up-tempo endiablé "I'm The One", "Little Dreamer", "Atomic Punk"(et son intro délirante), "On Fire". Même les covers "You Really Got Me"(des KINKS) et "Ice Cream Man" (ah, son début à la guitare acoustique et son enchaînement dans un déluge électrique !) sont transcendées, sublimées.

Aujourd'hui, 24 ans après sa sortie, cet album en met encore plein la vue. Au rayon des premiers albums devenus chefs-d’œuvre, ce "Van Halen" est à ranger aux côtés du premier LED ZEPPELIN et de "Appetite For Destruction" (GUNS N'ROSES).