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SUPERCHRIST - Holy Shit (2012)
Par CITIZEN le 3 Octobre 2012          Consultée 3046 fois

Je vous parlais l’autre fois du full-length de HIGH SPIRITS : je décrivais alors leur homme-orchestre (bon avec des instruments pas très orthodoxes pour un orchestre OK) comme un gars au planning plutôt serré, et pour ne pas me faire mentir quelques mois plus tard super-Chris Black balance un nouvel album de SUPERCHRIST !

Déjà ce jeu de mots gras en titre et le vitrail païen à faire éclater d’un grand mouvement impulsif de manche de guitare, c’est plutôt aguichant. Attendez, vous êtes sûrs que c’est le même bonhomme qui nous a fait le classieux "Another Night" ? Ben, comme l’a très bien dit un pote, HIGH SPIRITS c’est Chris Black qui a cuvé (ou un truc du genre). Un petit coup d’œil à ses sorties précédentes, du même acabit. Ouaip, on a bel et bien ici le côté grivois et débauché du zicos… qui est justement la facette qui lui permet de se régaler le plus, parfait ! Pour vous mettre l’eau à la bouche avec les côtés croustillants et Rock’N’Roll du combo, on en est au sixième cd d’une formation qui multiplie les références aux grands anciens dans ses titres d’albums comme de chansons ("Defenders Of The Filth", "Fuck With Your Boots On") et qui a compté dans ses rangs des musiciens aux pseudos indétrônables de Whorepuncher, Captain Captain ou bien l’actuel Hank Bitchlover.

Vous avez un gros moteur ronflant, avec d’un côté la pompe qui injecte des quantités massives de MOTÖRHEAD et de l’autre des riffs qui sortent à flux tendu. Qu’est-ce qu’il se passe caché dans l’usine au milieu ? Sais pas, mais la transformation demande de l’énergie que SUPERCHRIST ne rechigne pas à fournir, manches retroussées à fond et les mains dans le cambouis. Et Chris est tellement confiant qu’il se prive au passage de quelques passages obligés de la composition d’une chanson de Heavy Metal, nous sortant du coup des morceaux entiers sans breaks, exemple de "Hot Tonight" : batterie en rut qui rajoute quelques claquements de cymbales bien sonores là où d’autres auraient levé le pied pour faire un peu de place aux grattes. Donc effet de gros galop frénétique, en accord parfait avec une basse qui cogne au rythme des mandales qu’envoie Rocky à Apollo Creed, et avec le même punch. Ça sautille, c’est tonitruant, y a une grosse basse qui engloutit tout, même qu’on a parfois du mal à distinguer le caractère des riffs, remplacés par un gros gros groove avec la voix de Chris Black qui se détache bien par-dessus, impeccable pour scander ces titres de chansons presque invariablement en deux mots, monosyllabiques si possibles, c’est bien plus wock comme ça.

L’aération arrive sur "Get Lost" et ses petites percussions marrantes, avant d’entamer quelques tunes plus sérieuses et solennelles vers le milieu de l’album, les très bons "Burn Again", chaleureux, et "Black Thunder", d’inspiration et de facture moins légère que le reste, parfois un peu trop ? Genre le tubesque "Take Me To The Graveyard". Mais Chris se prend tellement au jeu qu’HIGH SPIRITS déborde presque sur ce groupe, à vocation pourtant de proposer des orientations musicales bien distinctes ; genre "Don’t Wanna Know". A part ça on est à la vitesse maxi pour le style pratiqué, on branche le turbo sans faire de la bouillie, file plein de notes sous le manteau mais sans filer la nausée puisque le tout est bien engoncé dans sa grosse chape de basse bien grésillante. Et l’album de se conclure comme il se doit sur "Beer Metal" histoire de mettre les choses au clair.

En bref, "Holy Shit" est un poil moins "rifftastic" que le précédent, tout aussi Metal, plus régulier et concentré ; dommage qu’il n’ait pas de petits délires plus intimistes ("Infernal City"), enfin ça écarte les minauderies pour ceux qui ne les supportent pas même à dose homéopathique et noyées dans le Metal. Et la bête ne fait qu’une demi-heure tout juste, vous pourrez la faire tourner plus de fois (et dès la première écoute le quota d’enfilage journalier de cette galette devient vite élevé). Pour ceux qui l’ont choppé à sa sortie, ça aura fait l’album de l’été sans aucun doute, une raison autre que la chaleur de s’envoyer des pintes fraîches.

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- Chris Black (basse, chant)
- Ian 'the Pit Viper' Sugierski (batterie)
- Hank Bitchlover (guitare)


1. Run To The Night
2. Take Me To The Graveyard
3. Hot Tonight
4. Get Lost
5. Burn Again
6. Black Thunder
7. Pamf
8. Don't Wanna Know
9. Sewer Snake
10. Beer Metal



             



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