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WALLS OF JERICHO - The Bound Feed The Gagged (1999)
Par FENRYL le 24 Septembre 2012          Consultée 3330 fois

Chose promise, chose enfin due !
En Juin 2010, votre serviteur sirotait en plein soleil une binch face aux deux Mainstages du HELLFEST, à Clisson, quand il a assisté médusé à l'arrivée du groupe WALLS OF JERICHO...
C'est après une mémorable claque, suivie d'une branlée deux ans plus tard, même endroit (!), que j'ai bien décidé de m'atteler à la discographie complète du groupe... Alors, let's go, these are their stories...


***
Saison 1, Épisode 2...

Histoire de battre le fer tant qu'il est chaud, WALLS OF JERICHO ne perd absolument pas une seconde. Le premier E.P encore fumant dans les bacs (tu m'étonnes !), voilà rien de moins la même année civile que le tout premier L.P du combo natif de Détroit !

Histoire de faire taire de suite les mauvaises langues, je tiens à préciser que le groupe a le bon goût de ne pas nous faire le coup des titres de l'E.P de nouveau présent dans la galette... Enfin, presque ! Car à l'exception de l'excellent "Why Father", nous n'avons donc que de la nouveauté, soit 10 titres sur les 11 que contient cet opus.
N'allez tout de même pas penser pour autant en avoir pour votre argent en terme de quantité car tout ceci ne durera que 23 petites minutes !

Une fois ces basses considérations de forme, concentrons nous sur le fond...
Que tous ceux qui pensaient que Candace allait venir nous donner dans le Sympho lyrique, ceux là peuvent sans doute se la mettre profond, je pense qu'elle vous le dirait de la sorte en effet !
Elle est une frontwoman qui affiche sa marque de fabrique : elle hurle à s'en damner, affirmant haut et fort les principes du groupe.
Aucun doute là dessus : WOJ hybride à merveille le Hardcore et les sonorités Heavy Metal pour une débauches de décibels qui font véritablement plaisir à entendre.
Les compos demeurent ainsi sèches comme un coup de trique, n'atteignant jamais les 3 minutes. Avec des riffs tranchants ("Full Disclosure"), des cris et des textes sur la nature humaine ("Home Is Where The Heart Is"...), "The Bound Feed The Gagged" propose ainsi un premier support à des compositions assez jeunes dans leur approche. Entendez par là sans franche construction poussée (ok, il s'agit de hardcore mais quand même, tout ceci est un peu trop simpliste...).
C'est toujours donc ultra bourrin comme dirait l'autre mais en écoutant "Why Father" on se rend compte de l'apport de la signature sur un label. La production, défaillante il faut bien le souligner une fois encore au moment de l'E.P précédent, gagne ici en professionnalisme, au profit des morceaux. Ce dernier donc s'en retrouve encore meilleur ici que sur "A Day And A Thousand Years".
A noter la présence d'un morceau unplugged, voix claire ("Angel") qui vient totalement rompre le rythme de l'album. La guitare semble sonner assez faux, mais la voix féminine fait mouche, offrant un (court) instant de répit avant la reprise des hostilités avec un furieux "Inevitable Repercussions", achevant le travail ! Les plus attentifs auront entendu le break en voix clair sur "Misanthropy" qui joue parfaitement son rôle en terme de rupture de rythme... Bien vu en tout cas !

Entre temps, vous aurez eu envie de sauter comme un malade sur "Playing Soldier Again", un morceau qui définit totalement le groupe (vitesse, fureur, gros son, riffs heavy...). Quand Candace s'arrache la gorge ("le final de Unwanted Resistance" ou le début enchainé de "Misanthropy"), la véritable seule question est : "putain mais comment fait-elle ?" ! On se demande combien de poumons équipent cette nana et surtout comment tient-elle live (pour les avoir vu 2 fois, je me pose toujours la question !).

En sortant l'une des galettes les plus courtes de ma discographie (pire que SLAYER et son "Reign In Blood" dans un autre style !), WALLS OF JERICHO signe une entrée en matière officielle réussie et relativement soignée. En mettant en avant sa puissance et son chant, le combo ne peut éviter le presque inévitable écueil propre à sa jeunesse.
Néanmoins, le punk Hardcore extrême trouve ici un point de départ original de la part de nos américains, avec notamment un personnage haut en couleur au micro, qui ne fait que mériter un sacré respect.

Note réelle : 3,5/5.

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   FENRYL

 
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- Candace Kucsulain  (chant)
- Chris Rawson  (guitare)
- Mike Hasty  (guitare)
- Aaron Ruby  (basse)
- Jimmy Revson   (batterie)


1. Playing Soldier Again
2. Home Is Where The Heart Is
3. Changing Times
4. Unwanted Resistance
5. Misanthropy
6. Beneath The Exterior
7. Full Disclosure
8. Family Values
9. Why Father
10. Angel
11. Inevitable Repercussions



             



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