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WALLS OF JERICHO - A Day And A Thousand Years (1999)
Par FENRYL le 6 Septembre 2012          Consultée 2696 fois

Chose promise, chose enfin due !
En Juin 2010, votre serviteur sirotait en plein soleil une binch face aux deux Mainstages du HELLFEST, à Clisson, quand il a assisté médusé à l'arrivée du groupe WALLS OF JERICHO...
C'est après une mémorable claque, suivie d'une branlée deux ans plus tard, même endroit (!), que j'ai bien décidé de m'atteler à la discographie complète du groupe... Alors, let's go, these are their stories...


***
Vous parler de WOJ, c'est tout d'abord vous citer un nom... Je sais, c'est contre ma politique de ressortir une individualité d'un groupe mais personne ne viendra contester une chose ici : WALLS OF JERICHO est énorme parce qu'il est mené de main de maître par Candace... Derrière ce prénom se cache un petit bout de nana qui impose le respect, dès le premier instant. Il se trouve que nous nous sommes rencontrés, elle sur scène, moi dans le public et je me souviens parfaitement ma gueule de con, bouche ouverte, bière dans la main droite quand elle est arrivée sur scène. Le croisement entre Taz, le diable de Tasmanie et Mike Muir, mon idole en terme de frontman...
Je n'étais là que pour faire le curieux dans un registre que je chéris, l'occasion m'étant donnée d'enfin découvrir ce groupe dont j'avais souvent entendu parler...
Mais de là à m'attendre à cela !

WALLS OF JERICHO est un groupe natif de Detroit, fondé comme de coutume de la fusion de deux combos (EARTHMOTHER pour Hasty et Keely, UNIVERSAL STOMP pour Ruby). Pour vous éviter un blabla wiki-like, sachez que Kucsulain auditionne et rejoint le groupe en septembre 98, avant le recrutement du 5ème larron Chris Rawson à la guitare. Écumant les clubs de la région, le support que nous découvrons aujourd'hui constitue la toute première carte de visite de WOJ.
Il s'agit donc d'un "modeste" E.P d'à peine 15 minutes, reposant sur 7 morceaux.
WALLS OF JERICHO y pose les bases, les racines de son son. Dès la première minute de "A Day And A Thousand Years" (le morceau n'en fait même pas deux !), on sait que le Metalcore de ce groupe ne sera pas commun : Candace hurle comme une folle furieuse, ne ménageant absolument pas sa peine. Les très rares passages "clairs", entendez non hurlés, peuvent se compter sur les doigts d'une seule main.
Il faut ressentir cette énergie, cette rage presque folle qui émane de chaque son éructé par la maitresse de cérémonie ("Our Tale Ends"). On comprend que ce Metalcore extrême n'est pas aussi vague que le terme peut aujourd'hui le signifier. Nous sommes en 1998-1999 et il est génial de ressentir ces riffs lourds, parfois gras, testostéronés à gros coup de Punk et de Hardcore franc du collier.
Quand on écoute WALLS OF JERICHO, on remue la nuque, on se défonce les cervicales, on prend du plaisir. Franc, pur et direct.
Durant 7 morceaux, ne dépassant qu'une seule fois les 3 minutes, l'immédiateté et la férocité sont au rendez-vous.

Attention : bien évidemment, il s'agit d'un E.P. La production est limitée, le son de piètre qualité parfois, mais il faut louer l'efficacité de cette première pierre à l'édifice du groupe. On ne pourra pas à mon sens dépasser la note de 4/5 "globalement", avant de se forger sa propre opinion sur le groupe mais un "Why Father" avec les paroles scandées en cris crescendo n'auront de cesse de fonctionner sur moi !

Si le groupe fonctionne comme une entité et se défend de se servir de sa chanteuse comme unique faire valoir, il faut reconnaître que le pari est réussi. Certes, je me doute que certains passeront leur chemin face à cette tornade (la voix hurlée comme une damnée continuellement pourrait en fatiguer plus d'un...), mais les amoureux du Hardcore, teinté de Punk ("Collecting On A Debt") recherchant l'immédiateté d'un Metalcore sans concession ne pourront pas faire l'économie de la découverte de ce WALLS OF JERICHO... Et une fois encore, je ne saurais que trop vous recommander de découvrir les groupes même à l'aide de leur début et autres premiers balbutiements... On se surprend à gouter à l'essentiel... Ne boudez pas votre plaisir ici !

Note réelle : 3,5/5.

Top : "A Day And A Thousand Years", "Collecting On A Debt", Why Father", "Our Tale Ends"...

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   FENRYL

 
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- Candace Kucsulain  (chant)
- Chris Rawson  (guitare)
- Mike Hasty  (guitare)
- Aaron Ruby  (basse)
- Wes Keely  (batterie)


1. A Day And A Thousand Years
2. Our Fate Ends
3. Athenian
4. Moment Of Thought
5. Why Father
6. Overpower
7. Collecting On A Debt



             



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