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DEATH MÉLODIQUE  |  STUDIO

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INSOMNIUM - One For Sorrow (2011)
Par MEFISTO le 28 Octobre 2011          Consultée 5280 fois

INSOMNIUM est comme un petit chien au regard piteux et à la queue active : il sait comment se faire aimer. Ratoureux comme pas un, séducteur de profession, il ferait un fin politicien s'il n'était pas tassé dans un coin par définition. Je vous dis, que vous aimiez ou non le Death Mélo à voix de brute, INSOMNIUM trouvera le moyen de s'introduire chez vous, de vous dévaliser et de faire exprès de se faire prendre en créant un boucan d'enfer en échappant votre assortiment de marmites en stainless. Pris la main dans le sac, il vous chantera la pomme pour essayer de vous convaincre qu'il est votre meilleur ami même s'il est un voleur sans scrupules.

La preuve : mes arguments sur la chronique du dernier album étaient pour la plupart positifs, mais merde, je n'ai pu me résoudre à foutre plus que 3/5. Certains lecteurs ont trouvé d'ailleurs bizarre que je me « contredise » autant. Eh ben voilà la raison : j'ai gardé la tête froide et ne suis pas tombé dans le piège dressé par les Finlandais. Il aurait été facile de sombrer dans l'eau de rose et de m'y noyer, le genre que pisse MAR DE GRISES, mais je préférais rester à la surface afin de peser le pour et le contre, un coup que le parfum s'était estompé. Et mon instinct ne m'a pas trompé. Je me retrouve devant le même dilemme ici, comme quoi plus ça change, plus c'est pareil. Et putain de bordel, j'ai failli me faire prendre encore ! J'ai évité le précipice juste à temps en constatant que d'une plage à l'autre, on goûte un peu à la même médecine…

INSOMNIUM utilise la même formule que sur "Across The Dark" (et je serais tenté de dire le même artwork, vu qu'ils se ressemblent et que la musique est sensiblement la même). C'est en somme l'orchestre de Cupidon shooté aux stéroïdes, dont les musiciens aux ailes d'ange se sont laissé pousser les cheveux longs et ont été habillés en cuir.

La guitare rythmique, plus lourde, s'assure de donner la dose métallique syndicale alors que l'autre s'occupe de la griffe INSOMNIUM : cette mélancolie amenée par des mélodies lumineuses, des tremolos « prégnant » aux tripes, des crépitements agréables comme des feux de Bengale. Des airs débordant d'espoir soûlés aux claviers, dans cet automne que se plaît à dépeindre le combo, passé maître dans cet art si cher à plusieurs groupes. Pas juste Death Mélo, mais Doom, même Black… Mais avouons que lorsque les feuilles tombent et que la grisaille s'empare de l'âme de tous, le Death Mélo et ses lames affûtées et colorées parvient à se frayer un chemin plus facilement dans notre jardin impressionniste…

INSOMNIUM, c'est devenu le groupe que tu fais essayer à tes amis fleur bleue, pire, à ta sœur ou ton frère ado découvrant le Rock ou le Metal. C'est easy listening malgré le chant gras, c'est plein de nounours roses voletant dans le ciel d'automne plutôt ensoleillé, même si le groupe tente de nous faire croire que ses compos ont été créées dans un état de dépression avancée dans la pénombre frisquette d'un début de saison hivernale. Oubliez la lourdeur, INSOMNIUM est doux. En contrôle, certes, doué, mais doucereux. C'est parfait pour une peine d'amour, car non seulement ça possède les mélodies arrache-cœur des artistes pop, mais la puissance de la colère que l'on ressent lors d'une rupture. Joli, n'est-ce pas ?

Et je n'ai pas l'impression que les Finlandais vont changer. Leur créneau semble ancré, ils baignent dans l'huile comme des poissons dans l'eau et rien ne saurait les dévier de leur route. Tant mieux, tant pis. Au moins, s'ils ne renversent pas une majorité d'amateurs avec leur Death lourd à violon, ils feront preuve de constance et d'authenticité.

À ce stade de la critique et de sa carrière, tout est question d'avis personnel. Car la musique est correcte, son rendu aussi. Alors où aller puiser pour obtenir justice, sinon dans le feeling de chacun ?

Le mien ne vaut pas plus que 3/5… encore une fois.

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   (2 chroniques)



- Markus Hirvonen (batterie)
- Ville Friman (guitare, chant)
- Niilo Sevänen (chant, basse)
- Ville Vänni (guitare)


1. Inertia
2. Through The Shadows
3. Song Of The Blackest Bird
4. Only One Who Waits
5. Unsung
6. Every Hour Wounds
7. Decoherence
8. Lay The Ghost To Rest
9. Regain The Fire
10. One For Sorrow



             



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