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DOOM METAL  |  STUDIO

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ELECTRIC WIZARD - Black Masses (2010)
Par ZIONLEEMASTERSEB le 21 Décembre 2010          Consultée 6169 fois

S’il est un groupe pour lequel le mot culte n’est pas galvaudé, c’est bien ELECTRIC WIZARD. Parce que s’il est un mot que l’on bouffe à toutes les sauces, c’est bien lui. Et très souvent comme argument marketing bidon. Parlons franc, en matière de Doom, genre relativement confidentiel, peu de groupes ont eu la chance d’y poser une pierre angulaire, comme a pu le faire BLACK SABBATH à son époque. ELECTRIC WIZARD est de ceux là. Pondre des albums aussi percutants que "Come My Fanatics (1997)" ou "Dopethrone (2000)" n’a pas été donné à tout le monde. Après cette période qui les a vu s’ouvrir à l’internationale, Jus Osborn, chanteur guitariste du groupe, n’ayant au passage aucun lien de parenté avec le célèbre Zombi Osbourne, doit faire face à des problèmes de line up récurrent. Ainsi, ELECTRIC WIZARD perd de sa superbe mais conserve dans le cœur de ses fans une affection particulière. En 2007, un petit soubresaut d’espoir se matérialise avec l’album "Witchcult Today". Le groupe du Dorset, totalement refondu depuis 2003 à l’exception du sieur Osborn, revient aux fondamentaux. Exit, le sludge au profit d’un doom de tradition. Autant musicale que dans l’univers de prédilection du groupe, film d’horreur désuet pré 80’s, les références littéraires du Maître incontesté qu’est H.P Lovecraft et le mal de vivre inhérent au genre musical.

Ainsi donc, le quatuor tente de repartir de plus belle. Pour les néophytes, le genre est abscond. Et pour le peu qu’on ait quelques réticences et autres aprioris, il ne sert à rien de forcer son immersion dans le genre sans y laisser quelques maux de crâne au passage. En effet, la saturation constante alliée à une lenteur relative de l’exécution en font le total opposé du Death Metal (rythmiquement parlant) mais un allié de poids quand il s’agit de pilonner le cerveau des bonnes gens. Et rien que pour ça, ELECTRIC WIZARD se doit au mieux de trouver toute la sympathie des metalleux.

Sincèrement, s’il devait exister une avant-garde du Doom, ELECTRIC WIZARD en fait partie. Si tous leurs disques ne sont pas couronnés de succès, ils ne laissent pas indifférent et osent à chaque fois, le malaxer, lui trouver une porte de sortie. L’emmener vers de nouvelles sphères. Celles du Sludge ne lui ont pas été bénéfiques mais aujourd’hui, avec "Black Masses" et sa volonté psychédélique, le groupe atteint une dimension mystique à hauteur des films dont il s’inspire. Délaissant le kisch de ces derniers pour s’imposer avec sérieux dans le genre. Nous ne sommes pas dans le grand-guignol américain. Si nous nous faisions peur ? Mais vraiment peur ?!!!!!

Tout débute avec un "Black Mass" plutôt répétitif mais qui a le don de nous affranchir sur la direction du disque. Comme à son habitude, le groupe signe peu de titres, huit en l’occurrence et plus longs que la moyenne. Le chant est d’une froideur absolue alors que les guitares saturent à l’extrême. "Venus In Furs" est a n’en pas douter un hommage au film du même nom de l’espagnol Jess Franco avec Klaus Kinski et non pas une reprise du VELVET UNDERGROUND . Pépite méconnue de l’érotisme et perle du cinéma bis, ce film fait du Lynch avant l’heure, libertinage et voyeurisme au programme. On remet le couvert avec "Satyr IX" du nom de la boîte de production ayant officié entre 1968 et 1971, avec un final limite Space Rock. Du très bon sur quasiment dix minutes. Alors que dire du bruitiste et lugubre "Crypt Of Drugula", magnifique exercice de style qui sent bon la peur, la vraie.

Noter un album d’ELECTRIC WIZARD n’est pas chose aisée. Cependant, sans réinventer la poudre, nous tenons là un grand cru de la bande du Dorset. Innover en matière de Doom est quasi impossible, alors puisqu’il n’est pas interdit de rêver, surtout en enfer, caresser l’espoir d’entendre un jour la voix de Miss Buckingham, serait un plus non négligeable que devrait se permettre le Sieur Osborne. A bon entendeur…

Note : 3,5/5

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   ZIONLEEMASTERSEB

 
   CITIZEN

 
   (2 chroniques)



- Jus Oborn (guitare, chant)
- Liz Buckingham (guitare)
- Tas (basse)
- Shaun Rutter (batterie)


1. Black Masses
2. Venus In Furs
3. Night Child
4. Patterns Of Evil
5. Satyr Ix
6. Turn Off Your Mind
7. Scorpio Curse
8. Crypt Of Drugula



             



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